La Bourse de New York a fini en baisse de 2,67%, l'indice Dow Jones cédant 631,56 points à 23.018,88. Le S&P-500, plus large, a perdu 86,6 points, soit 3,07%, à 2.736,56. Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 297,5 points (-3,48%) à 8.263,23 points.

Les onze indices sectoriels composant S&P 500 reculent tous, d'au moins 1,6%, le secteur de l'énergie clôturant sur un nouveau recul, le septième en huit séance, sur fond d'effondrement des cours du pétrole.

La chute de la demande de brut dans un monde où de larges pans de la vie sociale et économique sont à l'arrêt et la saturation des capacités de stockage expliquent ce plongeon.

Les valeurs pétrolières ont été très chahutées. Exxon Mobil, qui perdait 3,9% en avant-Bourse, limite les dégâts en clôturant sur un recul de 0,53%. Chevron finit en perte de 2,31%, Halliburton cède 2,23%.

Joe Saluzzi, gestionnaire chez Themis Trading à Chatham, dans le New Jersey, résume les interrogations qui tenaillent les intervenants. "Quand les pays et les Etats vont-ils rouvrir leurs économies? Et qu'est-ce que cela veut dire au juste ? Je m'attends à de nouveaux jours agités comme aujourd'hui tant que nous n'aurons un peu de visibilité."

Coca-Cola a lancé mardi le dernier signal en date sur les ravages de la pandémie en annonçant une baisse de 1% de son chiffre d'affaires sur les trois premiers mois de l'année et en disant s'attendre à ce que ses résultats du deuxième trimestre soient fortement pénalisés par la baisse de la demande liée aux mesures de confinement.

A la clôture, l'action Coca Cola finit en baisse de 2,47%.

International Business Machine a pour sa part chuté de 3,03% après avoir retiré la veille ses prévisions financières pour 2020.

(Noel Randewich; version française Laetitia Volga et Henri-Pierre André)