La stratégie économique de M. Kishida se concentrera sur l'investissement dans les ressources humaines, la science et la technologie, l'innovation et les start-ups, ainsi que sur la transformation verte et numérique, en tant que moteur clé de la croissance.

Le plan d'action et le cadre de politique économique semestriel distinct devraient être approuvés par le cabinet de Kishida dans le courant du mois.

Certains parlementaires spéculent sur le fait que le premier ministre pourrait convoquer des élections anticipées pour consolider sa position.

Bien qu'il soit peu probable que le Parti libéral démocrate (PLD) au pouvoir et son petit allié Komeito perdent face à des partis d'opposition en plein désarroi, un mauvais résultat aux élections pourrait coûter son poste à M. Kishida.

"Avec des salaires au plus haut depuis 30 ans et un appétit pour l'investissement qui se raffermit, les forces se mettent en place pour briser le cercle vicieux de ces dernières années", peut-on lire dans un résumé du plan d'action.

Les entreprises japonaises, prudentes, ont proposé des augmentations de salaires annuelles de plus de 3 % lors des négociations salariales de cette année, compte tenu de la nécessité d'attirer les travailleurs dans un contexte d'inflation élevée et de pénurie de main-d'œuvre.

Le gouvernement de M. Kishida fait pression sur les entreprises japonaises pour qu'elles favorisent un environnement salarial plus élevé et rendent le marché du travail plus flexible. Le plan du gouvernement prévoit que les salaires minimums atteignent la moyenne nationale de 1 000 yens cette année, contre 961 yens actuellement.

Parmi d'autres initiatives, il a également appelé à des dépenses publiques ciblées sur la transformation verte et numérique afin de servir de catalyseurs pour les investissements du secteur privé.