Le pays d'Afrique de l'Ouest a conclu en janvier un accord de restructuration de 5,4 milliards de dollars de prêts avec ses créanciers officiels, dont la Chine et la France. Il s'agit d'une étape importante dans la quête du Ghana pour l'allégement de sa dette, alors qu'il cherche à sortir de la pire crise économique qu'il ait connue depuis une génération.

L'accord avec les créanciers officiels était essentiel pour débloquer des tranches supplémentaires de son programme de 3 milliards de dollars avec le FMI. Toutefois, le pays n'avait pas encore signé le protocole d'accord.

"Le Ghana est en bonne position aujourd'hui, car les négociations avec les créanciers bilatéraux sont avancées. En fait, il y a des progrès très tangibles concernant la signature du protocole d'accord avec les créanciers bilatéraux", a déclaré Mme Georgieva lors d'un point de presse à Accra, la capitale.

Elle a ajouté qu'elle quittait Accra avec une "grande confiance" dans la mise en œuvre du programme du Fonds.

À la question de savoir si l'Éthiopie, qui avait demandé un programme de prêt au FMI, avait soumis un plan de réforme, Mme Georgieva a répondu que le Fonds n'avait "pas encore évalué en détail la manière dont nous pouvons émettre un programme, mais nous sommes très intéressés par cette question".

Une mission du Fonds se rendra bientôt en Éthiopie, a réaffirmé Mme Georgieva.