Le ministre français de l'intérieur, Gerald Darmanin, a déclaré au début du mois de mai que le gouvernement de droite de Mme Meloni avait été incapable de résoudre les problèmes migratoires sur lesquels elle avait été élue et qu'elle avait menti aux électeurs en leur disant qu'elle pourrait mettre fin à la crise des migrants.

Rome avait alors exigé des excuses.

Samedi, les deux dirigeants ont eu une réunion de 45 minutes au G7. Ils avaient l'air détendus et M. Macron a semblé interroger Mme Meloni sur les inondations qui ont frappé le nord de son pays cette semaine.

Elle devrait quitter le sommet d'Hiroshima un jour plus tôt pour diriger les opérations de secours, ont indiqué des sources.

Un représentant de la présidence française a déclaré aux journalistes que les deux dirigeants avaient parlé de l'Ukraine, mais aussi de l'immigration et de la Tunisie.

"Il y a eu une large discussion qui a montré notre convergence de vues sur des questions importantes, notamment l'Ukraine, mais aussi la Tunisie", a déclaré le fonctionnaire.

Les deux dirigeants ont convenu que la Tunisie avait besoin d'un soutien financier pour stabiliser la situation et contenir les flux migratoires vers le nord.