Zurich (awp) - La Bourse suisse a entamé la séance de mardi sur une note indécise, après avoir bouclé celle de la veille en repli. Une retenue qui contraste avec le faste de Wall Street, où le Nasdaq et le S&P 500 ont atteint de nouveaux records, portés par les résultats de plusieurs poids lourds de la tech.

Les investisseurs attendent avec impatience l'issue mercredi soir de la réunion monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui selon les analystes devrait maintenir inchangée sa politique de soutien à l'économie.

Sur le plan sanitaire, alors que les nouveaux cas de Covid-19 sont repartis à la baisse aux Etats-Unis et que la situation semble sous contrôle en Europe, l'Inde a vu la pandémie atteindre une gravité sans précédent.

A 09h10, le Swiss Market Index (SMI) grappillait 0,05% à 11'167,78 points, alors que le Swiss Leader Index (SLI) égarait 0,18% à 1807,77 points et l'indice du marché élargi Swiss Performance Index (SPI) 0,06% à 14'367,20 points. Sur les 30 valeurs vedettes de la place zurichoise, 11 gagnaient du terrain et 19 en cédaient.

En tête des premiers échanges, ABB (+2,0%) a confirmé sa bonne entame d'exercice, en annonçant pour le premier partiel un chiffre d'affaires en progression de 11% sur un an à 6,9 milliards de dollars. La rentabilité s'est également améliorée grâce à une bonne maîtrise des coûts et à la bonne tenue de la marche des affaires.

Geberit (+0,9%) et Givaudan (+0,8%) complétaient le podium, sans nouvelle particulière.

Novartis (-0,1%) a généré sur les trois premiers mois de l'année un chiffre d'affaires comparable à celui du premier trimestre 2020, à 12,41 milliards de dollars.

Les deux autres poids lourds Roche (+0,4%) et Nestlé (+0,2%) soutenaient l'indice.

Logique lanterne rouge, Swiss Life (-4,2% ou -19,70 francs suisses) est traité ce mardi hors dividende de 21,00 francs suisses.

Ce n'était pas le cas de Kühne+Nagel (-4,0%), qui au lendemain de la publication de chiffres trimestriels solides, a vu sa recommandation abaissée à "underweight" par JPMorgan.

UBS (-3,3%) s'est démarqué au premier trimestre par une nette hausse des recettes et de la rentabilité opérationnelle, soutenue notamment par l'activité de gestion de fortune. La débâcle du fonds spéculatif Archegos a pesé à hauteur de 434 millions de dollars sur la performance nette.

Le concurrent Credit Suisse (-0,2%), dont les comptes trimestriels ont également souffert du même effet, s'en sortait mieux.

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