Zurich (awp) - La Bourse suisse se préparait à entamer la séance de mardi en repli. Alors que la saison des résultats du 1er trimestre approche de son épilogue, les investisseurs continuaient de se focaliser sur la réunion de la dernière chance concernant le plafond de la dette américaine entre le président des Etats-Unis Joe Biden et les quatre chefs de file des partis démocrate et républicain au Congrès.

Les principaux indices américains ont fini en légère hausse lundi soir dans l'espoir que les discussions entre Joe Biden et Kevin McCarthy (républicain) se soldent par un accord sur le plafond de la dette, relève dans sa note matinale John Plassard, de Mirabaud Banque. L'expert note que la progression est intervenue, malgré la plus forte chute de l'histoire de l'indice manufacturier de la Fed de New York.

Selon un modèle de la Réserve fédérale de New York, la probabilité que les États-Unis entrent en récession à un moment ou à un autre au cours des douze prochains mois a atteint son niveau le plus élevé depuis 40 ans, ajoute M. Plassard.

Les investisseurs se pencheront également sur la production industrielle en Chine en avril et l'indice ZEW de la zone euro et de l'Allemagne de mai, ainsi que les ventes au détail et la production industrielle de mai aux États-Unis.

Vers 08h15, l'indice SMI notait à 11'565,33 points, soit un repli de 0,11%, selon les calculs avant-Bourse de la banque Julius Bär. Sur les vingt valeurs constitutives de l'indice phare du marché, seules deux s'affichaient dans le vert, à savoir Richemont (+0,9%) et Logitech (+0,6%).

Le spécialiste valdo-californien des accessoires et périphériques informatiques a fait part de la proposition lors de la prochaine assemblée générale ordinaire du versement d'un dividende de 1,06 franc par action au titre de l'exercice décalé 2022/23, soit 10 centimes de plus que le montant octroyé à l'issue de l'exercice précédent.

Les trois poids lourds de la cote, Nestlé, Novartis et Roche évoluaient au même rythme que le SMI, tous trois cédant 0,1%. En bas de tableau, Sonova (-3,1%) héritait de la lanterne rouge. L'accessoiriste de l'audition établi à Stäfa a affiché au terme de son exercice décalé 2022/23, clos fin mars, une croissance des ventes de 11,1% (14,6% en monnaies locales) à 3,74 milliards de francs suisses. Evoquant des vents contraires sur le front des changes notamment, le groupe zurichois laisse au passage augurer un net ralentissement de sa croissance à court terme, voire une légère contraction.

Du côté des valeurs financières, Credit Suisse (-0,4%) Zurich Insurance (-0,4%) et UBS (-0,2%) étaient aussi à la peine. Swiss Re (-0,1%) et Partners Group (-0,1% aussi) faisaient un peu mieux.

Hors SMI, le vert était de mise pour la toujours volatile ams-Osram (+0,4%), ainsi que Softwareone (+0,4%), Comet (+0,3%), Huber+Suhner, Inficon, Komax et Swatch Group, notamment (tous +0,4%). En revanche Stadler Rail présentait la plus grosse perte, chutant de 2,5%.

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