Zurich (awp) - La Bourse de Zurich devrait entamer favorablement la séance de jeudi après avoir terminé en repli la veille. Les marchés devraient profiter des espoirs de détente entre les Etats-Unis et l'Iran au Moyen-Orient, les deux pays ayant joué mercredi la carte de l'apaisement.

Wall Street a également clôturé mercredi en hausse, les investisseurs se montrant rassurés par les propos de Donald Trump qui s'est montré moins belliqueux vis-à-vis de Téhéran, après des frappes iraniennes sur des bases abritant des soldats américains en Irak.

Par ailleurs, Tokyo a fini jeudi sur un bond de 2,3%, faisant ainsi plus que compenser ses pertes de la veille.

Le ministère chinois du Commerce a confirmé jeudi que le vice-Premier ministre Liu He se rendrait à Washington du 13 au 15 janvier pour signer l'accord préliminaire conçu comme une trêve dans la guerre commerciale sino-américaine.

Au plan macroéconomique, les prix à la consommation ont continué à augmenter le mois dernier en Chine, poussés par le doublement sur un an du prix du porc, pour culminer à +4,5% comme en novembre.

A 8h20, le preSMI prenait 0,35% à 10'689,41 points selon les indications avant-Bourse de Julius Bär. Sur les 20 valeurs vedettes, 19 pointaient dans le vert.

Unique perdant, Sika (-1,1%) a connu en 2019 une solide croissance du chiffre d'affaires notamment grâce aux acquisitions réalisées. Le groupe zougois anticipe une croissance à deux chiffres de son bénéfice opérationnel pour l'année dernière. Les chiffres du chimiste de la construction sont cependant légèrement inférieurs au consensus AWP.

Lonza (+0,7%) affichait la plus forte avancée tandis que SGS grappillait en dernière position 0,04%.

Les poids lourds de la cote, Nestlé, Roche (+0,3% chacun) et Novartis (+0,4%) étaient dans la moyenne.

Julius Bär (-0,4%) est sommé par le liquidateur d'une entreprise lituanienne de lui verser une somme de 335 millions d'euros (363 millions de francs suisses), plus les intérêts de 5% courus depuis décembre 2011. Une procédure a été lancée dans ce sens auprès de la justice genevoise. Le gestionnaire de fortune conteste ces revendications.

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