Commodesk - Les mineurs de la mine chilienne d’Escondida vont voter fin janvier sur les nouvelles propositions salariales de l’actionnaire majoritaire, BHP Billiton. Les négociations collectives préalables au renouvellement des contrats suivent leur cours normal, les syndicats n’ayant pas opté jusqu’ici pour un durcissement.

La mine d’Escondida contribue à environ 8% de la production mondiale de cuivre de première fusion, selon son actionnaire minoritaire Rio Tinto, et un arrêt de travail, comme celui qui s’est produit pendant deux semaines en 2011, influerait sur les cours mondiaux du métal rouge.

Les négociateurs ont jusqu’à fin juillet pour trouver un accord. Le syndicat numéro 1 des mineurs revendique une hausse de salaire de 5%, s’inscrivant dans une enveloppe de 36.600 euros par salarié, pour 2.250 mineurs, explique Jaime Tejada, trésorier du syndicat.

Au troisième trimestre, la production a augmenté de 72,4% à Escondida, partant d’un chiffre de référence bas, a précisé la Commission chilienne du cuivre.

Exploitée par BHP et Rio Tinto, la mine est en phase de développement, dans le cadre d’un projet pluriannuel de 3,4 milliards d’euros visant à alimenter durablement des clients comme le conglomérat japonais Mitsubishi Corp. Le site disposera d’un nouveau concentrateur d’une capacité de traitement de 152.000 tonnes de minerais par jour en 2015 (contre 110.000 tonnes par jour aujourd’hui).

Escondida se trouve à 3.100 mètres d’altitude, dans le désert d’Acatama, et à 170 km du port de Coloso, d’où sont expédiées les cathodes de cuivre produites sur place.