A la suite de ces annonces, le titre du numéro un mondial de la messagerie avance de 1,69% à 84,91 dollars vers 15h00 GMT alors que le S&P 500 progresse de 0,70%.

UPS, considéré comme un bon baromètre de l'état de santé de l'économie américaine, a précisé avoir tiré parti à la fois d'une bonne tenue de ses ventes en janvier, mois qui vient juste après les fêtes de fin d'année, et de la hausse de ses activités en ligne.

Comme les consommateurs un peu partout dans le monde sont soucieux de faire des économies en raison de la conjoncture déprimée, ils délaissent les modes d'envoi de colis les plus coûteux, tel l'avion, pour des voies d'acheminement plus lentes mais moins onéreuses.

De ce fait, fort de son réseau nord-américain très développé, UPS souffre moins de ces conditions de marché que FedEx, plus dépendant que lui du transport aérien.

Il y a plus d'un mois, FedEx avait d'ailleurs abaissé ses prévisions de résultats pour l'exercice 2012-2013 parce que ses clients délaissaient le fret aérien.

Même si UPS a dit s'attendre à la persistance des incertitudes macroéconomiques, le groupe a réaffirmé sa prévision d'un bénéfice par action 2013 ajusté compris entre 4,80 et 5,06 dollars. Le consensus était de 4,98 dollars.

D'AUTRES ACQUISITIONS À VENIR, SELON UN ANALYSTE

Au premier trimestre, le résultat net d'UPS s'est établi à 1,04 milliard de dollars, soit 1,08 dollar par action, contre 970 millions (un dollar/action) il y a un an.

Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action ressort à 1,04 dollar alors que les analystes financiers avaient anticipé 1,01 dollar selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S.

Le chiffre d'affaires a progressé de 2,2%, 13,43 milliards de dollars, niveau à peu près conforme au consensus de 13,46 milliards. Les ventes à l'international sont restées stables tandis que celles aux Etats-Unis ont augmenté de 3,4%.

UPS, qui a renoncé en janvier à son offre sur le néerlandais TNT Express, la Commission européenne ayant indiqué qu'elle s'y opposerait, a également annoncé le rachat d'une entreprise hongroise spécialisée dans la logistique pharmaceutique. UPS n'a pas précisé combien lui coûterait l'acquisition de Cemelog.

"Nous nous attendons à d'autres rachats de ce type pour compenser l'échec du rachat de TNT", a déclaré Jim Corridore, analyste chez S&P Capital IQ.

Depuis le début de l'année, l'action UPS est en hausse de plus de 15%, faisant mieux que le S&P 500, qui affiche une progression de quelque 11% sur la période.

Sagarika Jaisinghani, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Dominique Rodriguez

par Sagarika Jaisinghani