L'un des événements géopolitiques les plus décisifs de l'année est finalement survenu, et l'inenvisageable s'est produit : Donald J. Trump a été élu pour devenir le 45e président des États-Unis, indique Syz AM dans la nouvelle édition de sa Lettre macroéconomique. Les anticipations des investisseurs tablant sur la transformation de la croissance aux États-Unis se sont traduites par une vague de fluctuations sur les marchés.

Les taux d'intérêt ont continué leur ascension en novembre, propulsant les taux des obligations d'État d'échéances lointaines à leur niveau le plus élevé depuis le printemps dernier tandis que les actions américaines ont atteint de nouveaux sommets. Ce contexte de croissance et d'inflation a également tiré les taux nominaux vers le haut en perspective de politiques monétaires moins accommodantes : la Fed devrait relever ses taux en décembre, et les rumeurs suggèrent un resserrement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) en 2017.

Dans ces circonstances, le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans a progressé de 53 pb, atteignant 2,37% à la fin du mois, et surpasse désormais celui des actions américaines (rendement boursier du S&P 500 estimé par Datastream).