Cette décision est le dernier rebondissement en date dans l'affaire de l'ancien dirigeant, la plus haute cour constitutionnelle du Pérou ayant décidé de rétablir sa grâce en début de semaine, ce qui a incité un tribunal international à exhorter le gouvernement péruvien à ne pas le libérer.

Fujimori, âgé de 85 ans, purge une peine de 25 ans de prison pour violation des droits de l'homme et corruption. Il a bénéficié d'une grâce présidentielle en 2017, mais celle-ci a été annulée à trois reprises à la suite de pressions exercées par la Cour interaméricaine des droits de l'homme (CIDH).

L'ancien président, qui était au pouvoir dans les années 1990, a été reconnu coupable d'avoir ordonné le massacre de 25 personnes en 1991 et 1992, alors que son gouvernement luttait contre la guérilla du Sentier lumineux.