Le contrat juillet sur le brut léger américain a fini sur une progression de 1,34 dollar, soit +1,82%, à 75,12 dollars le baril. Au même moment, le Brent prenait 0,76 cents (+1,02%) à 75,11 dollars.

L'or noir, qui s'était même rapproché des 76 dollars le baril, a effacé une partie de ses gains après la décision de Moody's d'abaisser sa note sur la dette souveraine de la Grèce pour la faire basculer en catégorie spéculative.

Les cours du pétrole, comme d'ailleurs les Bourses européennes, ont reçu un coup de fouet par le fait que la zone euro a connu en avril une croissance annuelle de la production industrielle sans précédent depuis près de 20 ans, avec une progression de 9,5%, signe que la reprise pourrait gagner en ampleur.

Les cours du pétrole ont également bénéficié de la baisse du billet vert.

Par ailleurs, si la consommation de pétrole est en augmentation aux Etats-Unis, en particulier en ce début de période des grands déplacements estivaux, l'offre pourrait toutefois se resserrer d'ici la fin de l'été, selon JP Morgan, après la décision de Barack Obama de retarder les nouveaux forages offshore dans le Golfe du Mexique.

Service Economique