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La toile de fond du marché est toutefois restée positive en raison de la perception que le resserrement monétaire des principales banques centrales pourrait être arrivé à son terme.
Les arguments en faveur de ce scénario - et d'éventuelles réductions des taux d'intérêt au début de l'été 2024 - se sont renforcés la semaine dernière grâce aux rapports sur l'inflation dans la zone euro et sur l'emploi aux États-Unis, ainsi qu'aux commentaires du directeur de la Réserve fédérale américaine.
"Des données macroéconomiques plus faibles que prévu aux États-Unis (...) réduisent la probabilité d'une nouvelle hausse des taux et augmentent la probabilité d'une baisse des taux en 2024", ont déclaré les analystes de Renta 4, notant la baisse des rendements obligataires, un autre facteur positif pour les actions.
Malgré ce contexte favorable aux marchés boursiers, certains investisseurs en ont profité pour prendre des bénéfices, dans l'attente de nouveaux moteurs haussiers et prudents face aux événements au Moyen-Orient, où Israël a poursuivi son offensive sur Gaza malgré les appels au cessez-le-feu.
A 08h23 GMT lundi, l'indice espagnol Ibex-35 était en hausse de 12,70 points, soit 0,14%, à 9 306,60 points, son plus haut niveau depuis le 12 octobre, tandis que l'indice FTSE Eurofirst 300 des grandes valeurs européennes était en hausse de 0,17%.
Dans le secteur bancaire, Santander a perdu 0,07%, BBVA a chuté de 0,65%, Caixabank a progressé de 0,26%, Sabadell a gagné 0,46%, Bankinter a baissé de 0,03% et Unicaja Banco a augmenté de 0,30%.
Parmi les grandes valeurs non financières, Telefónica a gagné 0,27 %, Inditex a augmenté de 0,75 %, Iberdrola a gagné 0,05 %, Cellnex a chuté de 0,82 % et la compagnie pétrolière Repsol a augmenté de 0,54 %.
(Informations de Tomás Cobos ; édité par Flora Gómez)
