Londres (awp/afp) - La Bourse de Londres a terminé en hausse de 0,21% mardi, à la faveur d'un bond de la compagnie aérienne EasyJet et d'un coup de pouce de la livre britannique.

L'indice FTSE-100 des principales valeurs a pris 16,39 points à 7.731,83 points.

Le marché britannique est timidement reparti de l'avant après sa baisse de la veille, dans une séance relativement peu animée.

L'indice vedette a profité de la forte hausse d'EasyJet (+5,12% à 1.643,50 pence), dont la solide publication a été appréciée par les investisseurs. Le chiffre d'affaires de la compagnie aérienne a bondi de 14,4% au premier trimestre de son exercice comptable 2017/18, grâce à une hausse du nombre de passagers, un meilleur revenu par siège et les déboires de plusieurs de ses concurrents.

Dans la foulée, le groupe aérien IAG, propriétaire notamment de British Airways, a pris 1,48% à 659,80 pence. Il a pourtant été écarté de la reprise de la compagnie à bas coûts autrichienne Niki au profit de Niki Lauda, son fondateur.

Le marché a tiré partie par ailleurs d'un léger regain de faiblesse de la livre, principalement par rapport à l'euro. La devise reste à ses plus hauts face au dollar depuis le vote pour le Brexit.

Tout recul de la livre est une bonne nouvelle pour les multinationales cotées à Londres qui voient ainsi s'élever la valeur de leurs résultats réalisés dans d'autres devises une fois convertis en monnaie britannique.

Parmi ces titres, le fabricant de spiritueux Diageo a gagné 0,46% à 2.604,00 pence, le groupe de produits de grande consommation Reckitt Benckiser 1,76% à 7.013,00 pence et le spécialiste de la restauration collective Compass 0,98% à 1.545,00 pence.

"Malgré la hausse de la livre face au dollar et le recul du secteur minier, le FTSE tient bon", remarque Connor Campbell, analyste chez Spreadex.

Le valeurs minières ont reculé, à contre-courant de la tendance, à l'image de BHP Billiton (-1,13% à 1.575,00 pence) et Anglo American (-3,86% à 1.723,00 pence), sous l'effet d'une baisse des cours du cuivre.

Le groupe de télévision Sky a été recherché (+2,29% à 1.026,00 pence) alors même que l'autorité britannique de la concurrence a jugé que le rachat des 61% du capital qu'il ne détient pas encore par le géant américain Fox, de la famille Murdoch, n'était "pas dans l'intérêt du public". Cette opération pourrait être compromise sauf si Fox propose des solutions acceptables.

Enfin, le géant de la publicité WPP a souffert (-2,10% à 1.330,00 pence) de commentaires négatifs des analystes de la banque Credit Suisse.

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