Londres (awp/afp) - La Bourse de Londres a terminé jeudi en légère baisse de 0,22% après une série de cinq séances de hausse, attendant des nouvelles sur les fronts du Brexit et des négociations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis.

A la clôture, l'indice FTSE-100 des principales valeurs a cédé 16,34 points pour terminer à 7.401,94 points.

Les opérateurs ont surveillé les discussions entre le gouvernement conservateur de Theresa May et l'opposition travailliste de Jeremy Corbyn, qui pourraient chercher un compromis pour tenter de sortir de l'impasse politique au Royaume-Uni autour du Brexit.

Aucune avancée notable n'a toutefois été annoncée jusqu'à présent, aussi les donneurs d'ordre sont-ils restés prudents sur ce front.

Les investisseurs ont aussi gardé un oeil sur les discussions commerciales sino-américaines pour mettre fin à la guerre commerciale entre les deux principales puissances économiques mondiales. Le président américain Donald Trump va retrouver plus tard dans la journée de jeudi le vice-premier ministre chinois Liu He, sur fond de spéculations sur une possible annonce d'une date pour un sommet avec son homologue chinois Xi Jinping.

En attendant, les cours des métaux industriels sensibles aux tensions commerciales ont évolué en repli, tirant vers le bas les actions des compagnies minières qui en font commerce. Parmi ces dernières ont figuré Glencore (-1,31% à 328,70 pence), Anglo American (-1,27% à 2.137,50 pence), Rio Tinto (-1,09% à 4.588,50 pence) et BHP (-0,70% à 1.902,20 pence).

Le secteur aéronautique a été aussi globalement mal orienté, que ce soit le motoriste d'avions Rolls-Royce (-0,66% à 904 pence) ou le groupe aérien IAG (compagnies British Airways et Iberia notamment, -0,76% à 524,60 pence).

Les autorités éthiopiennes ont affirmé que les pilotes du vol Ethiopian Airlines qui s'est écrasé le 10 mars, faisant 157 morts, ont exécuté les procédures d'urgence recommandées par Boeing, selon un rapport préliminaire publié jeudi sur les causes de ce crash qui a provoqué l'immobilisation au sol des 737 MAX de l'avionneur américain à travers le monde.

A l'inverse, plusieurs multinationales britanniques ont profité d'un affaiblissement de la livre sterling en plein brouillard du Brexit - car leurs revenus tirés de l'étranger sont dopés mécaniquement, une fois converti en livre sterling, lorsque cette dernière se déprécie. Parmi ces grandes sociétés internationales ont figuré le groupe de luxe Burberry (+1,19% à 1.957 pence) ou le fabricant de produits d'hygiène Reckitt Benckiser (+0,80% à 6.434 pence).

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