Londres (awp/afp) - La Bourse de Londres a terminé mardi en nette baisse de 0,90%, l'inquiétude reprenant le dessus à propos de la guerre commerciale sino-américaine et du ralentissement de la croissance mondiale.

A la clôture, l'indice FTSE-100 des principales valeurs a perdu 64,65 points pour terminer à 7.125 points.

"Les inquiétudes autour de la dispute commerciale sino-américaine, de la possibilité d'une récession en Allemagne et des troubles à Hong Kong pèsent sur le marché. Tant que ces tensions ne se seront pas apaisées, les marchés actions risquent de ne pas vraiment monter", a expliqué David Madden, analyste chez CMC Markets UK.

KINGFISHER DEVISSE (-3,19% à 188 pence). Le groupe de magasins de bricolage a souffert de la publication d'une note de la banque d'affaires JP Morgan Cazenove qui s'est dite prudente pour ses perspectives. La banque a prévenu que les revenus à périmètre constant de Kingfisher allaient continuer à stagner.

LE VOYAGE DECROCHE. Ce secteur très dépendant de la conjoncture mondiale s'est affiché dans le rouge, avec le voyagiste TUI (-2,16% à 760,60 pence) et le groupe aérien IAG (-1,89% à 415,90 pence).

BHP S'ENFONCE (-2,62% à 1.734,80 pence). Le géant minier a fait l'objet de prises de bénéfices après de solides résultats pour l'exercice 2018-2019 soutenus par la hausse des prix du minerai de fer, marqués par l'annonce d'un dividende record.

LES VALEURS LIVRES MAL ORIENTEES. Plusieurs multinationales britanniques ont pâti d'une intervention de la chancelière allemande, Angela Merkel, qui a évoqué, d'après Bloomberg, des "solutions pratiques" à trouver pour le Brexit. La livre a grimpé après ces propos perçus comme plus accommodants envers le Royaume-Uni, pesant sur les titres du cigarettier British American Tobacco (-1,86% à 2.980 pence) et du géant de la publicité WPP (-1,73% à 942,60 pence).

SAINSBURY'S DECOLLE (+2,95% à 193,90 pence). La chaîne de supermarchés a profité de la publication de données sectorielles du cabinet Kantar selon lesquelles les ventes de Sainsbury's ont mieux résisté entre mai et août sur un an que celles de ses trois principaux concurrents britanniques. Les spéculations vont aussi bon train depuis le début de la semaine sur un possible départ du directeur général du groupe, Mike Coupe, peu apprécié du marché après l'échec retentissant de la fusion qu'il avait échafaudée entre Sainbury's et l'enseigne Asda de l'américain Walmart.

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