La séance des '4 sorcière' à mis un terme en beauté à cette échéance 'décembre' d'anthologie, caractérisée par un exploit jamais enregistré à ce jour : aucune consolidation de plus de 0,55% en 19 séances.
La précision algorithmique est venu recueillir une ovation méritée avec une clôture égale -au millième de % près- à celle de la veille (4.720) après une petite envolée vers 4.725 à 5 minutes du coup de cloche final.

Le S&P500 aligne ainsi une 7ème semaine de hausse (+2,4%) à l'issue d'une 7ème séances de hausse d'affilée.
Notons que le gain annuel s'établit à +22% dont +15% -très exactement- depuis son plancher des 4.104 du 27 octobre... un rallye linéaire au sein duquel on n'observe aucune consolidation supérieure à 0,8% (là encore, un scénario inédit).

Cette séance des '4 sorcières' a constitué d'une certaine façon le symétrique de la veille: valeurs financières qui avait propulsé le S&P500 et le Dow Jones se sont retrouvées lanterne rouge ce vendredi: Beazer Homes -4,9%, Zions -4%, Lennar -3,7%, Keycorp -3,1%...
Pourtant, les taux ont continué de se détendre, le '10 ans en termine vers 3,9200%, soir -110Pts en-deçà de son zénith de la mi-octobre, et -30Pts plus bas que vendredi dernier.

De nouveaux records ont également été battus sur le Dow Jones (+0,2% à 37.3005Pts) grâce à Boeing +3,1% et Microsoft +1,3%.
Le Nasdaq a inscrit un nouveau record annuel dans le sillage du 'SOX' qui a encore grimpé de +1% vers un nouveau record de 4.161Pts (+61% annuel).

Broadcom a été un des principaux soutiens du Nasdaq, ainsi qu'Amazon avec +1,7%, Palo Alto +2,3% et First Solar que se détachait avec +6,6%.

Wall Street clôture le mois au zénith de la confiance, dopé par les propos de Jerome Powell qui a dévoilé les anticipations de la FED : c'est un scénario 'Goldilocks', c'est-à-dire une croissance robuste et une inflation presque sous contrôle... un vrai conte de fées.

Les derniers indicateurs US publiés ce vendredi sont plutôt mitigés mais ils ne remettent pas en cause le scénario d'un atterrissage en douceur de la croissance.

L'indice Empire State - qui mesure l'activité manufacturière dans l'Etat de New York - a pourtant chuté de 24 points en décembre pour s'établir à -14,5.
Mais c'est compensé par la hausse de la croissance du secteur privé : S&P Global publie un indice PMI composite qui ressort à 51 estimation flash, à comparer à 50,7 en définitive pour le mois précédent.

'L'accélération de la production est soutenue par une augmentation plus rapide des nouvelles commandes depuis juillet', pointe S&P Global, ajoutant toutefois que les pressions des coûts s'accentuent.

La production industrielle des Etats-Unis a également rebondi de 0,2% en novembre, après une baisse de 0,9% le mois précédent (révisée d'une estimation initiale qui était de -0,6%), tirée en particulier par un secteur automobile qui a vu la sienne grimper de 7,1%.

En excluant cette forte progression, qui traduit la fin des mouvements de grève dans ce secteur, la production manufacturière proprement-dite s'est au contraire tassée de 0,2% d'un mois sur l'autre, selon la Réserve fédérale qui publie ces chiffres.

Le taux d'utilisation des capacités dans l'industrie américaine s'est amélioré de 0,1 point de pourcentage à 78,8% en novembre, soit un niveau inférieur de 0,9 point à sa moyenne de long terme (1972-2022).

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