Les chiffres de l'emploi -décevants en apparence- ainsi que la balance commerciale US -qui déçoit sans la moindre ambiguïté- n'ont pas réussi à dévier Wall Street de sa trajectoire ascendante.

Le Dow Jones affiche +0,54%, le S&P500 +0,46% et le Nasdaq est ressorti du rouge en fin d'après-midi pour terminer symboliquement dans le vert (+0,12%) et porter son avance hebdomadaire à +0,95% (contre +0,05% pour le Dow Jones... qui aligne in extremis une 5ème semaine de hausse consécutive).
La séance a donc été marquée par la statistique toujours très suivie des créations d'emplois, laquelle laisse un sentiment mitigé : le 'NFP' fait état de +157 000 nouveaux emplois au mois de juillet, soit près de 20% de moins que les +194.000 prévus (du fait d'une pénurie de main-d'oeuvre qualifiée dans le secteur de la construction).

Par ailleurs, la fonction publique aurait détruit 13.000 emplis.

Mais le secteur privé a créé +197.000 emplois (le NFP retombe alors sur ses pieds) et le chiffre de juin a été fortement révisé à la hausse (+35.000, de 213.000 à 248 000) et celui de mai est relevé de +24.000, à 268 000, soit près de +60.000 jobs de plus pour une moyenne de +255.000.

Le chômage recule de nouveau, de -0,1% à 3,9%, le salaire horaire a augmenté de 7 cents en juillet à 25,07$ mais le taux annuel de progression demeure inchangé à +2,7%, très loin des +3 à +4% observés en période de plein emploi (le taux de chômage ressort en baisse à 3,9% contre 4%).

Il y avait aussi la balance commerciale US: le déficit se creuse de +7% en juin, à 46,3Mds$ contre 43,2%, un des plus lourd de la décennie: les exportations américaines ont chuté de 0,6% pour s'établir à 213,8Mds$, les importations ont augmenté de 0,6% à 260,2Mds$.

Enfin, l'indice ISM (Institut for Supply Management) des 'services' s'est établi à 55,7 pour le mois écoulé, contre 59,1 en juin, et alors que le consensus ne l'attendait en repli qu'à 58,6.


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