Wall Street devrait ouvrir sur une note stable lundi matin, le bras de fer que se livrent russes et américains autour de la situation en Syrie pénalisant les marchés d'actions.

Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats futurs sur les principaux indices américains évoluent autour de l'équilibre, annonçant une ouverture sans grand changement.

Le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson est attendu à Moscou cette semaine suite au bombardement par Washington d'une base de l'armée de Bachar al Assad, une décision qui avait fait bondir Vladimir Poutine la semaine dernière.

Dans ce contexte géopolitique tendu, le baril de brut WTI progresse de 1,1% à 52,9 dollars tandis que le billet vert remonte en direction de 1,0580 face à l'euro.

De plus en plus d'analystes font de toute façon valoir que la valorisation de Wall Street apparaît tendue après une solide performance de premier trimestre largement portée par ses valeurs les plus chères.

'Les investisseurs devraient désormais opérer une rotation en faveur des valeurs les moins richement valorisées et qui font l'objet de révisions à la hausse de la part du consensus', estime Jefferies.

Aucun indicateur économique ne figure au programme aujourd'hui, mais Janet Yellen - la présidente de la Fed - doit s'exprimer dans l'après-midi à l'occasion d'une conférence dans Michigan.

Les investisseurs surveilleront avec attention ses commentaires concernant la santé de l'économie américaine en vue d'anticiper de futurs mouvements au niveau des taux d'intérêt.

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