Soutenue par les secteurs des matériaux de base et de l'énergie, la Bourse de New York limite ses pertes jeudi après avoir eu du mal à digérer l'annonce d'une hausse plus forte que prévu de l'inflation.

En fin de matinée, le Dow Jones recule de moins de 0,4% à 35.638,2 points, tandis que le Nasdaq Composite rétrocède 0,5% à 14.416,2 points.

Publiés avant l'ouverture, les derniers chiffres de l'inflation ont calmé tout le monde, puisque l'indice des prix à la consommation s'est envolé de 7,5% en rythme annuel au mois de janvier, un niveau record depuis 1982.

Cette statistique est venue raviver les craintes d'une accélération de l'inflation aux Etats-Unis et de relèvements plus rapides que prévu des taux d'intérêt de la Réserve fédérale.

Pour les économistes de Commerzbank, le scénario d'une première hausse des taux d'intérêt de la Fed à l'issue de sa réunion du mois de mars est désormais scellé.

Dans le même temps, le Département du Travail a annoncé que le nombre des inscriptions au chômage avait a diminué à 223.000 la semaine dernière, contre 239.000 une semaine plus tôt.

Face à ce nouvel élément plaidant pour une accélération du resserrement monétaire, le rendement des T-Bonds à 10 ans vient de faire une incursion au-dessus du seuil psychologique des 2%, du jamais vu depuis août 2019.

Cela signifie qu'une partie des spécialistes tablent désormais sur un premier tour-de-vis monétaire de 50 points de base dès la mi-mars.

Les investisseurs se focalisent par ailleurs sur les nombreux résultats d'entreprises, comme ceux de Disney qui permettent au géant des médias d'afficher des gains de plus de 4% dans les premiers échanges.

Coca-Cola avance de 1,8% après avoir dévoilé un BPA en données comparables (non GAAP) en repli de 5% à 45 cents au titre des trois derniers mois de 2021.

Twitter grignote 0,1% à peine, l'annonce de nouveaux rachats d'actions faisant plus que compenser la publication de résultats sans grand éclat pour le quatrième trimestre.

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