La 1ère semaine de septembre débute à Wall Street (lundi était férié) sur une note légèrement négative : le Nasdaq cède -0,08% (à 14.020), le S&P500 cède -0,42% et le Dow Jones -0,56%.

Mais le Nasdaq-100 surnage +0,11% à 15.508 dans le sillage de Microsoft +1,5%, Netflix +2,2%, Tesla +4,7%, Airb-n'B +7,2%.

Le S&P500 a été plombe par les promoteurs immobiliers et les constructeurs de maisons : Lennar -4,8%, DR-Horton -5%, Pulte group -5,8%, Beazer Homes -6,4%, MDC -7,2%.

La dégradation du marché obligataire a clairement pesé sur ce secteur très exposé aux taux d'intérêt, la tension des T-Bonds de +8Ps vers 4,26% étant provoquée par flambée du pétrole sur le 'WTI' (qui a atteint 87$) alors que l'Arabie maintient la réduction de son quota (-1 million de barils/jour) jusqu'à fin 2023, et la Russie réduit également ses exportations.

La Maison Blanche comptait reconstituer les stocks stratégiques de pétrole autour de 70$ cette année (350 millions de barils à restocker) : le cours actuel se situe 24% au-delà de cet objectif... et l'Arabie Saoudite semble viser à empêcher toute consolidation sous 80$.

Les marchés obligataires US se dégradent face au risque inflationniste sous jacent (le gallon de carburant à repassé la barre des 4$ en moyenne dans 80% des Etats de l'Union), poursuivant ainsi la correction qui se perpétue depuis 6 semaines. Fait marquant, toutes les échéances supérieures à '2 ans' prennent +8Pts : les '5 ans' et le '30 ans' font jeu égal, passant ce mardi de 4,29% à 4,37% !
Cela n'impressionne pas Goldman Sachs qui réduit son estimation du risque de récession fin 2023 à seulement 15% contre 20%.

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