L'année 2022 a démarré du bon pied à la Bourse de New York : le Dow Jones a grimpé de près de 0,7% à 36585 points ce lundi, tandis que le S&P500 a pris plus de 0,6% à 4796 points et que le Nasdaq Composite a avancé de 1,2% à 15833 points.

Pourtant, sur le front obligataire, la nouvelle année a débuté par une lourde chute des T-Bonds et une tension très vive au niveau du papier à 10 ans, dont le rendement a grimpé de 13 points de base pour atteindre 1,64%.

Pour mémoire, une hausse des taux réels est jugée défavorable aux actifs les plus risqués tels que les actions, puisque des rendements plus élevés réduisent la valeur actuelle des flux de trésorerie, des dividendes et des bénéfices futurs.

Sur le front macroéconomique, l'indice PMI du secteur manufacturier américain - calculé par IHS Markit -s'est établi à 57,7 en données définitives en décembre, un plus bas depuis octobre 2020, contre une estimation flash qui était de 57,8, et après un niveau de 58,3 en novembre.

'Si les pénuries sont demeurées significatives, la fin de l'année a apporté certains signaux d'apaisement des pressions au niveau des coûts', soulignait toutefois Siân Jones, senior economist chez IHS Markit.

Côté valeurs, Tesla s'est envolé de 13,5% après l'annonce par le constructeur de voitures électriques de la livraison de plus de 308.000 véhicules au cours du quatrième trimestre 2021, soit plus de 936.000 sur l'exercice écoulé, des chiffres bien supérieurs aux consensus.

Pfizer a lâché plus de 4%, en dépit de la décision de la FDA des Etats-Unis d'autoriser l'administration d'une troisième dose de son vaccin contre le Covid-19 chez les enfants âgés de plus de 12 ans, en plus des personnes de 16 ans au moins.

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