Wall Street est de retour au zénith après le 'NFP' : Le Dow Jones a pris 0,56% à 34.756 et inscrit la seconde meilleure clôture de son histoire, après les 34.777 du 7 mais dernier.

Il ne s'en est également fallu que de 3Pts pour que S&P500 (+0,9%) inscrive un nouveau record absolu : il en termine à 4.230 (contre 4.232 le 7 mais dernier).
Cela fait donc 4 semaines (et même 8 depuis le 1er test des 4.190) que Wall Street ne va nulle part et oscille au sein d'un corridor de 3% d'amplitude.

L'intégralité des gains de la semaine (environ +0,6%) ont été acquis ce vendredi; même chose pour le Nasdaq qui a pris +1,5% à 13.815 ou le Nasdaq-100 qui bondit de +1,8% à 13.770 mais n'affiche que +0,7% sur la semaine.

Le Nasdaq a fait 2 fois mieux que le S&P500 grâce à Docusign +19,8%, Zoom +5,3%, Biogen et Moderna +5%, Tesla +4,8%, Nvidia +3,6%, Twitter +3,5%µ, Salesforce +2,9%, Netapp +2,6%, Applied Materials +2,5%, Oracle +2,2%, Microsoft et Intel +2%.
Fait assez rare, pas une seule valeur du Nasdaq-100 n'a perdu plus de 1%.
Une fois de plus, Wall Street et le marché obligataire ont progressé de concert et les T-Bonds se sont spectaculairement détendus de -7Pts vers 1,557%.

Les investisseurs ont décidé que les chiffres mensuels de l'emploi américain ne traduisaient pas de risque de surchauffe.
Selon le 'NFP' compilé par le Département du Travail, l'économie américaine a généré 559.000 emplois non agricoles en mai, selon le Département du Travail: c'est 100.000 de moins qu'attendu... et c'est cela qui calme les craintes d'inflexion imminente de la stratégie de la FED.

Le taux de chômage a cependant reculé de 0,3 point à 5,8%, soit une baisse bien plus forte que prévu... mais ce serait dû à un plus grand nombre de départs en retraite de 'boomers' (l'épargne en action est au plus haut historique).

Le taux de participation de la population active est resté à peu près inchangé à 61,6%, un niveau inférieur de 1,7 point à son niveau de février 2020, le mois précédant l'émergence de la crise sanitaire aux Etats-Unis.

Par ailleurs, les chiffres des deux mois précédents ont été révisés à la hausse, mais assez modestement, de 770.000 à 785.000 pour mars et de 266.000 à 278.000 pour avril, soit une révision en hausse totale de 27.000 sur cette période.

Autrement dit, le chiffre le plus marquant, c'est la contraction du taux de chômage à 5,8% alors que la Fed a fait du retour au plein-emploi l'élément central de sa politique.


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