Les traders préviennent cependant que la séance risque d'être marquée par l'instabilité, dans l'attente de nouveaux développements en Europe. L'impasse politique en Grèce est dans tous les esprits.

Dans les premiers échanges, le Dow Jones progressait de 0,24% (30 points) à 12.662 points. Le Standard & Poor's, plus large, prenait 0,34% (4,5 points) à 1.335 tandis que le composite du Nasdaq avançait de 0,2% (6 points) à 2.899 points.

La Grèce organisera de nouvelles élections législatives le 17 juin après l'échec des tractations en vue de former un gouvernement de coalition, a-t-on appris d'une source au sein de la Gauche démocratique.

Sur le front des indicateurs, la production industrielle des Etats-Unis a enregistré le mois dernier sa plus forte hausse depuis décembre 2010, progressant de 1,1% (consensus +0,6%).

Les mises en chantier de logements ont par ailleurs progressé plus fortement que prévu en avril.

"C'est agréable de voir une reprise", commente David Carter, chargé des investissements chez Lenox Wealth Advisors. "Mais cette histoire de logements est bien plus petite que les nouvelles venues de Grèce et pourrait facilement être oubliée."

Aux valeurs, General Motors prend 4%. Le constructeur va arrêter de financer des campagnes publicitaires sur Facebook une décision qui intervient à quelques jours de l'entrée en Bourse du premier réseau social mondial.

J.C. Penney plonge de 13%. Le groupe de grands magasins a fait état mardi d'un repli de 18,9% (consensus : -12,2%) de ses ventes à magasins constants sur le premier trimestre et annoncé une suppression de son dividende.

Abercrombie & Fitch chute de 11%. La chaîne de distribution textile a accusé une chute de 88% de son résultat trimestriel en raison de difficultés en Europe.

Rodrigo Campos, Natalie Huet pour le service français, édité par Danielle Rouquié