La tendance a notamment été soutenue par l'accord conclu entre l'Eurogroupe et la Grèce. Les créanciers de la zone euro se sont entendus sur un prêt de 8,5 milliards d'euros à la Grèce, qui permettra au pays d'honorer des échéances cruciales cet été.

À Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 0,89% à 5.263,31 points, dopé par la progression du secteur aéronautique avant l'ouverture lundi du salon du Bourget.

Le Footsie britannique a gagné 0,6% et le Dax allemand a pris 0,48%. L'indice EuroStoxx 50 s'est adjugé 0,37%, le FTSEurofirst 300 a progressé de 0,53% et le Stoxx 600 a avancé de 0,55%.

La Bourse d'Athènes s'est adjugé 0,8%, au plus haut depuis deux ans, après l'accord conclu sur le financement de la Grèce.

A Wall Street en revanche, les places boursières évoluent en baisse, pénalisées par le repli des valeurs de la distribution après l'annonce du rachat de Whole Foods Market par Amazon. Les investisseurs s'inquiètent de la menace que peut constituer le développement du géant du commerce en ligne dans la distribution alimentaire pour les acteurs traditionnels, déjà confrontés à une guerre des prix coûteuse.

L'indice S&P 500 du secteur chute de 1,37%, avec un repli de 5% pour Wal-Mart Stores. A l'inverse, Amazon prend 3% et Whole Foods s'envole de plus de 27%.

En Europe, le secteur de la distribution a également décroché à l'annonce de l'opération. L'indice Stoxx 600 du compartiment a perdu 1,27%, soit de loin le plus fort repli sectoriel en Europe. A Paris, Carrefour et Casino ont perdu respectivement 3,2% et 2,66%.

A contrario, la plus forte hausse sectorielle est revenue à l'alimentaire dont l'indice a gagné 1,18%, soutenu notamment par Nestlé (+3%). Le groupe suisse a dit envisager de vendre son activité américaine de confiserie, confirmant ainsi sa nouvelle stratégie qui met l'accent sur la santé et la nutrition.

A Paris, EDF a pris 3,99%, dans le peloton de tête du SBF 120, après les commentaires positifs de plusieurs analystes qui soulignent l'amélioration des perspectives sur plusieurs dossiers clés pour le géant de l'électricité.

Sur le marché des changes, le dollar a été pénalisé par les indicateurs américains du jour ressortis bien inférieurs aux attentes. Le moral des ménages américains s'est dégradé de manière inattendue en juin et les mises en chantier ont reculé en mai pour le troisième mois consécutif, à un plus bas de huit mois.

Le billet vert perd 0,3% face à un panier de devises de référence et cède 0,4% face à l'euro, qui revient non loin de 1,12 dollar.

Le pétrole, lui, regagne un peu de terrain, autour de 47,20 dollars pour le Brent et 44,70 dollars pour le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI), mais reste proche des plus bas de six mois touchés cette semaine face aux signes persistants d'engorgement du marché.

(Blandine Hénault, édité par Wilfrid Exbrayat)