Le CAC40 (+0,69% à 6.435,7) n'en termine pas au plus haut du jour (6.468) mais la résistance des 6.400/6.420 a rendu les armes... et les records pleuvent : plus haut annuel pour le CAC 'PX1' et historique pour le CAC40 'GR' à 18.250 (en séance et record en clôture).

Après 3 semaines de stagnation entre 6.380 et 6.410, la Bourse de Paris se réveille et cela débouche sur le déclenchement d'ordre d'achats automatisés (dès le franchissement des 6.420).

La dynamique haussière semble relancée, mais les volumes d'échanges affichés en clôture semblent surréalistes : 6,9MdsE contre 2,5MdsE vers 17H (il y a manifestement un gros 'biais' technique à élucider)

Kiplink Finance estimait ce matin (le CAC40 végétait vers 6.400) que 'la tendance haussière est encore bien présente pour le moment et que les premiers objectifs haussiers de court terme à 6.515 et 6.550 points restent entiers'.
La moitié du chemin a été pratiquement accomplie en quelques heures... et en solo car le CAC40 distance largement le DAX30 (-0,3%) ou l'AEX (-0,4%).
L'Euro-Stoxx50 grappille 0,2% vers 4.030 et le doit intégralement à sa dizaine de composantes communes au CAC40.

En attendant la publication de l'indice des prix 'PCE' (qui constitue la mesure de l'inflation privilégiée par la Réserve fédérale), Wall Street se montre hésitant: les indices US évoluent dans des marges étroites.
Le Nasdaq affiche +0,1 à +0,2%, le S&P500 +0,2% et le Dow Jones, un peu en retard ce mois-ci sur le 'S&P' se rattrape un peu avec +0,3% à +0,4%.

Les premiers chiffres de l'après midi n'emportent pas la décision : conformément aux attentes, le PIB US a augmenté de 6,4% au premier trimestre 2021 en rythme annualisé, d'après le Département du Commerce qui confirme en deuxième lecture son estimation de fin avril.

Cette croissance marque une accélération par rapport à l'augmentation de 4,3% observée le trimestre précédent. Elle a été soutenue à la fois par les dépenses de consommation des ménages, l'investissement fixe et les dépenses publiques.
La surprise du jour provient des commandes de biens durables qui sont reparties à la baisse aux Etats-Unis au mois d'avril (-1,3%), un repli qui peut semble contre-intuitif au vu de la vigueur affichée par l'économie américaine ces derniers temps (les analystes anticipaient une hausse de 0,8%).
C'est le secteur des transports qui plombe le chiffre mensuel, les commandes y ont baissé à elles seules de 6,7% le mois dernier, celles des voitures ayant notamment chuté de 6,2% (le secteur automobile est victime de problèmes de pénurie de composant électroniques récurrents).
Hors transports, les commandes de biens durables ont augmenté de 1% le mois dernier.
Les inscriptions aux allocations chômage ont diminué de -38.000 la semaine du 17 mai aux Etats-Unis, selon le Département du Travail, pour s'établir à 406 000, contre 444 000 la semaine précédente.

Il s'agit du niveau le plus faible enregistré depuis mars 2020, précise le rapport. La moyenne mobile sur quatre semaines s'établit à 458 750, en recul de 46.000 d'une semaine à l'autre.

Enfin, le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités a diminué de 96.000 la semaine du 10 mai, à 3.642 000.

Du côté des valeurs Airbus (+9,2% à 106,7E) tracte le CAC40 vers les sommets, suivi de Safran (+3,7%): l'avionneur européen a dévoilé ce matin son planning de production : elle pourrait atteindre 45 appareils de type 'A-320' par mois au 4e trimestre 2021 puis 64 d'ici le 2e trimestre 2023, 70 appareils d'ici le 1er trimestre 2024 et enfin 75 avions par mois d'ici à 2025, indique l'avionneur.

Dassault Systèmes (-0,5%) annonce que son assemblée générale a décidé la division par cinq de la valeur nominale de l'action, suite à la forte hausse de son cours, passé de 73,77 à 166,15 euros entre fin 2015 et fin 2020 (soit une augmentation de 125%).

Air Liquide (stable) a fait savoir qu'il allait s'associer à Rothschild & Co et à la Fondation Solar Impulse pour lancer un fonds d'investissement de 200 millions d'euros destiné à financer les PME travaillant sur des technologies respectueuses de l'environnement.
Le groupe LDC a publié hier soir un chiffre d'affaires de 4,4 milliards d'euros au titre de l'exercice 2020-2021, soit un recul de 1,4% par rapport à l'exercice précédent, à périmètre identique et taux de change constant.

Le résultat opérationnel a enregistré un très léger recul dans le même temps, passant de 201 à 194 ME, tandis que le résultat net part du groupe passe de 143 à 140 ME.
Solution 30 (+38,4% à 4,90E) poursuit la remontée amorcée la veille après la chute historique de -75% de lundi et mardi.
Autre hausse spectaculaire : Quadient gagne plus de 17% à Paris, soutenu par une analyse de Oddo BHF qui a réaffirmé son opinion 'surperformance' et son objectif de cours de 30 euros sur le titre, au lendemain de la publication d'un CA de premier trimestre supérieur aux attentes et d'un relèvement des objectifs du groupe.



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