Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort a perdu du terrain mardi, en mal de direction à suivre en ce jour de Fête nationale aux Etats-Unis et en l'absence de nouvelles économiques notoires.

Après avoir tourné autour de l'équilibre toute la séance, l'indice vedette Dax a finalement terminé sur une perte de 0,31% à 12.437,13 points. La veille, il avait bondi de 1,22%.

L'indice des valeurs moyennes MDax a quant à lui laissé 0,28% à 24.633,84 points.

Wall Street étant fermée, Francfort a concentré son attention sur le marché des changes et profité d'une nouvelle légère baisse de l'euro face au dollar, qui profite aux groupes allemands traditionnellement très exportateurs.

"Un euro plus faible est un soutien pour l'indice qui, toujours en dessous du seuil de 12.500 points, reste toutefois menacé par de nouvelles corrections", met en garde Jochen Stanzl, de CMC Markets.

Sur le DAX, Volkswagen a avancé de 0,29% à 136,20 euros après avoir annoncé le retour de sa marque éponyme sur le marché iranien, après plus de 17 ans d'absence pour cause de sanctions internationales désormais partiellement levées.

Le numéro un mondial de l'automobile a conclu un accord avec la société locale Mammut Khodro prévoyant "dans un premier temps l'importation de Volkswagen des modèles Tiguan et Passat" à partir du mois d'août, selon un communiqué.

BMW a fait triste mine (-0,84% à 82,28 euros) après la publication par l'agence fédérale de l'automobile KBA de ventes au mois de juin en baisse de près de 18% pour le champion du premium.

Deutsche Bank est restée demandée, finissant en tête avec un gain de 1,86% à 16,40 euros. Elle profite toujours des spéculations en cours à propos d'un resserrement des vannes du crédit par la Banque Centrale Européenne (BCE).

Commerzbank a en revanche souffert de rumeurs de marché selon lesquelles sa restructuration en cours, qui prévoit des milliers de suppressions de postes, était laborieuse (-0,87% à 10,78 euros).

Sur le MDax, le laboratoire Stada a pris 2,21% à 63,88 euros. Après l'échec d'une première offre par manque d'engouement de la part des actionnaires, les fonds Bain et Cinven envisagent de tenter de nouveau leur chance à condition d'obtenir l'aval du gendarme de la Bourse (Bafin) et de la direction de Stada, a indiqué ce dernier.

Ils proposeraient le même prix, soit 66 euros par action, mais en abaissant le seuil d'acceptation à 65% ou moins du capital, selon des informations du Financial Times.

Stada a par ailleurs annoncé mardi le départ "avec effet immédiat" de ses président du directoire et directeur financier.

afp/rp