L'effet Apple s'est rapidement dissipé mais il a tout de même permis au CAC40 de se hisser vers 3.340Pts durant quelques minutes, avant que le plongeon d'Alcatel-Lucent (-10%) et le repli de banques (-3% en moyenne) ne ramène le CAC40 à l'équilibre en fin de matinée.
La consolidation a repris le dessus peu avant l'heure du déjeuner et s'est rapidement creusée pour atteindre -1% à Paris et -1,2% sur l'Euro-Stoxx50.
Les pertes ont ensuite été réduite de moitié et contenues à -0,6% en moyenne jusque vers 14H30 mais un recul -contre toute attente- des 'futures US' en préouverture provoque une rechute de -0,8% du CAC40, sous le seuil des 3.300Pts tandis que Milan et Madrid abandonnent de nouveau plus de 1,1% et Londres -0,8%.

Wall Street semble d'humeur morose et les résultats stratosphériques d'Apple ne sont qu'une exception qui confirme la règle: le temps fort de ce mercredi sera le communiqué de la Fed en début de soirée mais elle devrait se garder d'annoncer de nouvelles mesures de soutien à l'économie et se borner comme les fois précédentes à des déclarations d'intention.

En ce qui concerne sa politique monétaire, 100% des opérateurs s'attendent à une confirmation du maintien des 'taux zéro' au moins jusqu'à mi-2013 voir jusqu'au début de l'année 2014.

Les données européennes de la matinée se sont en outre révélées mitigées: si l'indice Ifo du climat des affaires en Allemagne s'améliore un peu plus que prévu en janvier, le PIB du Royaume Uni a rechuté de 0,2% au dernier trimestre (le consensus espérait un chiffre stable) et l'effondrement de la consommation des ménages augure d'une période de récession plus longue et plus sévère qu'anticipé.

'Nous restons d'avis que l'année sera mouvementée. Il faut cependant être conscient que les périodes d'incertitudes sont synonymes non seulement de volatilité élevée, mais aussi d'opportunités de créer de la valeur', estime ING IM dans sa revue mensuelle des marchés.

Si elle se déclare 'un peu plus positive pour les marchés, car le cycle économique mondial semble avoir atteint son plancher', la société de gestion reste toutefois prudente pour les investissements largement exposés à la zone euro.

Sur le CAC40, Alcatel-Lucent abandonne 10% à un peu plus de 1,34 euro, dans le sillage de son concurrent Ericsson (-12% à Stockholm) qui a fait état d'une forte contraction (-73%) de sa marge brute au quatrième trimestre.

Société Générale abandonne 3,7%, Crédit Agricole cède 2,4% et BNP Paribas 1,3%. 'Des inquiétudes fondamentales demeurent sur le secteur et pourraient limiter sa revalorisation', prévient Nomura.

Hors CAC, Mersen plonge de plus de 10% à 25,1 euros, au lendemain de la publication d'un chiffre d'affaires annuel de 829,6 millions d'euros, en hausse organique de 10,7% (+11,9% en valeur historique), mais inférieur aux attentes du consensus.

À l'inverse, bioMérieux s'envole de plus de 10% à 64,4 euros, propulsé par l'annonce d'une prévision de croissance organique entre 3 et 5% pour 2012, et par un relèvement de recommandation par UBS de 'neutre' à 'achat'.

En hausse de 4,2% à 17,7 euros, Interparfums profite d'un chiffre d'affaires 2011 en hausse de 32,9% à taux de change constants. Les parfums Burberry affiche un chiffre d'affaires qui dépasse pour la première fois le seuil des 200 millions d'euros.



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