La semaine s'achève sur un score plus que lourd (-4,9% après -4,55% huit jours auparavant): l'enfoncement des 3.400Pts, sans que la moindre réaction à la hausse ne s'enclenche est en effet inquiétante.
Les rachats à bon compte, les rachats de 'short' ont été peu nombreux si l'on en juge par un volume bien modeste de 3,4MdsE négociés et un gain symbolique de +0,25% à 3.348Pts (après un test éphémère des 3.390Pts peu après la publication des chiffres de l'emploi).

Les marchés ont réagi de façon plutôt favorable à l'annonce de la destruction de 125.000 emplois (le consensus tablait sur -100.000 à -120.000) et ils ont apprécié que le taux de chômage ait baissé de 0,2% à 9,5% au mois de juin (soit 16,4 millions de chômeurs au sens du BIT mais il faut rajouter au moins 5 millions de salariés précaires ou effectuant seulement quelques heures de travail effectif, sans oublier 1,2 millions de demandeurs 'découragés').

PaCependant, l'emploi dans le secteur privé a progressé de +83.000 contre +33.000 en mai, ce qui n'est pas non plus une indication négative.
Après la déferlante de mauvaises statistiques qui a débuté dès lundi aux Etats Unis (puis en Chine et au Japon mardi), les opérateurs commencent à être 'vaccinés' mais ils ont appris vers 16H que les commandes à l'indstrie avaient reculé de -1,4% au mois de mai.

En Europe, l'indice des prix à la production industrielle a progressé de +0,3% en mai 2010 par rapport à avril 2010, a indiqué ce matin Eurostat, l'office statistique de l'Union Européenne.

Quant au taux de chômage de la zone euro, il s'est établi à 10% en mai 2010, contre 10,1% le mois précédent.

Après une entame de séance positives, et alors que le Dollar recule sous les 1,26 face à l'Euro, les indices US rebasculent dans le rouge et se préparent à enchîner une 7ème séance de repli consécutif.
Pas de rebond en vue à la veille week-end prolongé du '4 juillet' aux Etats-Unis: le mot d'ordre est de ne plus prendre aucun risque.

Les signes de fragilité conjoncturelle aux USA dopent soudain l'euro qui tutoie désormais les 1,26$ (1,2570$) et cette flambée de +3% en 48H plombe EADS qui chute de -3,5%, puis Lafarge (-1,65%, le groupe étudie l'opportunité de la vente d'une participation minoritaire pouvant représenter jusqu'à 11,2% du capital de Lafarge Malayan Cement Berhad).

A l'inverse, Edenred (ex-Accor Services) fut la star incontestée du jour sur le CAC 40 (+30% à 14,804 euros), alors qu'elle s'introduit en bourse suite à la scission entre les activités 'hôtellerie' et 'services prépayés' du groupe Accor le titre Accor perdant -4,65%).
EDF Enérgies Nouvelles s'est également distingué avec +6% (après un re-test de son plancher annuel vers 26,9E).

Peugeot monte sur la seconde marche du podium du CAC40 avec +4%, devant Technip (+3,1%) et Dexia (+2,35%).
De son côté, LVMH (-0,33%) s'apprête à acquérir Sack's, le leader brésilien de la distribution sélective de parfums et cosmétiques par Internet, et à lancer Sephora au Brésil.

Sanofi-Aventis a lâché -2,4% alors qu'il pourrait réaliser 'une acquisition majeure' aux Etats-Unis, de quelque 20 milliards de dollars, d'après des sources concordantes citées par l'agence Bloomberg qui précise que le projet n'est encore qu'à ses premiers balbutiements et qu'un accord n'a peut-être pas encore été trouvé avec 'la cible potentielle'.


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