a Bourse de Paris (-0,1% vers 7.392 après un gain hebdomadaire de près de 3,5% vendredi) avait entamé le 3ème trimestre (et second semestre) sur une note soutenue (test du record absolu de clôture à 22.370 du 22/05 sur le CAC40 'GR') avant de reperdre ses maigres gains résiduels suite à une réouverture légèrement décevante de Wall Street : le Dow Jones s'effrite de -0,2%, le S&P500 de 0,1%.

Les volumes s'annoncent réduits et les échanges très calmes à New York en cette veille de célébration du 4 juillet, qui verra les échanges clôturer à 13h00 (19H heure de Paris).
Sur la semaine passée, le Dow Jones et le S&P 500 avaient tous les deux gagné 2%, tout comme le Nasdaq-100 qui vient ainsi de boucler neuf semaines de progression sur dix pour un gain cumulé de près de +20% et une performance de +39% qui est tout simplement la meilleure de l'histoire de cet indice.

Avec un gain de l'ordre de 15% sur la première moitié de l'exercice, le S&P a signé cette année son cinquième meilleur premier semestre depuis 1990 (après 1989 et 1999 par exemple) ce qui constitue habituellement un bon présage pour l'ensemble de l'année boursière.

Les investisseurs US vont pouvoir affiner, dans les prochains jours, leur jugement sur l'état de l'économie américaine au gré de plusieurs statistiques qui pourraient constituer le prochain catalyseur pour aller plus haut, ou au contraire justifier une consolidation.

En Europe, les PMI définitifs du secteur manufacturier ont animé le début de séance aujourd'hui, sachant que leurs estimations préliminaires avaient déçu, faisant ressortir des chiffres au bas depuis le début de la pandémie.

L'indice des acheteurs PMI HCOB pour l'industrie manufacturière française, produit par S&P Global, s'est très légèrement redressé par rapport au 45,7 de mai pour s'établir à 46,0 en juin.

Pour mémoire, c'est le seuil de 50 qui sépare expansion et contraction de l'activité d'un secteur pour les indices PMI : plus l'indice est bas en dessous de ce seuil, plus le rythme de la contraction est rapide.

L'indice PMI HCOB pour l'industrie manufacturière de la zone euro s'est replié de 44,8 en mai à 43,4 en juin.

Parmi les autres indicateurs macroéconomiques au programme de la semaine figurent l'indice ISM des services aux Etats-Unis, les dernières 'minutes' de la Réserve fédérale ou encore le rapport sur l'emploi américain.

Toutes ces données permettront aux intervenants de bâtir des scénarios sur le calendrier de relèvement des taux d'intérêt attendu de la part de la Réserve fédérale, alors que les récentes déclarations de Jerome Powell, son président, ont renforcé l'hypothèse d'au moins deux nouvelles hausses de taux.

Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans se tasse de -4Pts vers 3,78%, le Bund allemand et l'OAT de même échéance, véritable taux de référence dans la zone euro, effacent -2Pts symboliques à 2,374% et 2,915% respectivement.
La situation continue de se dégrader pour les 'Gilts' britanniques avec +4,5Pts à 4,442%.

Du côté des devises, le dollar poursuit son redressement face à toutes les autres grandes devises et l'euro cède quelques fractions, autour de 1,0890 dollar.

Les deux contrats de référence sur le brut perdent autour de 0,2%, prolongeant leur consolidation à plat des dernières séances.

Le baril de Brent se traite à 75,2 dollars, tandis que celui de brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) s'échange à 70,4 dollars.

Le CAC40 reste soutenu par Total Energies avec +2%, le titre Casino qui plongeait de -15% ce matin (nouveau plus bas inscrit à 3,22E) limite la casse avec -4,5% désormais.

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