Le CAC40 a rebondi... mais de +0,3% après avoir lâché jusqu'à -0,7% en séance et plongé de -4% la veille, ce n'est pas très glorieux.
Wall Street affiche de meilleures dispositions à mi-séance mais les écarts ne dépassent +0,6% à la hausse: les opérateurs ne sont pas encore pleinement rassurés alors que les indices US ont effectué une nouvelle incursion sous les planchers annuels en tout début de séance.
New York et le Nasdaq restent sur le fil du rasoir, il ne faudrait pas que les chiffres du chômage attendus vendredi traduisent une dégradation trop brutale du marché du travail.
L'ambiance était déjà plombée depuis mardi matin avec les mauvais chiffres japonais et la croissance chinoise revue à la baisse, la tension est encore montée d'un cran avec la chute de l'indice de confiance des ménages (hier après-midi).
La série des mauvaises nouvelles a continué ce mercredi avec le rapport mensuel d'ADP sur les créations d'emplois au mois de juin avec un montant symbolique de seulement +13.000 (contre 57.000 -chiffre révisé de 55.000- au mois de mai).
Ceci augure mal d'une poursuite de l'embellie sur le marché du travail américain après un mois de mai décevant: nombreux sont les économistes qui anticipent un retour des destructions d'emplois -hors embauches temporaires dans le cadre du grand recencement de l'année 2010.

Le CAC40 a basculé dans le rouge dès la diffusion de la statistique vers 14H20 mais s'est heureusement redressé en fin d'après-midi grâce au net rebond de l'Euro vers 1,2290$.

Au sein du CAC40, le nombre de hausses fut équivalent à celui des baisses: le titre France Télécom, dégradé par Goldman Sachs chute de -1,1% et a inscrit en séance un nouveau plancher annuel vers 14,1E.
Dexia a chuté de -2,1% supplémentaires, Accor de -2,05%, Véolia de -2% et Arcelor -1,9%.
Technip recule de -0,8% malgré la signature d'un contrat d'ingénierie, de fourniture d'équipements et de construction auprès de l'égyptien Burullus Gas pour un montant de plus de 300 millions de dollars.
Au sein du SBF-120, nouvelle dégringolade de CGG Veritas (-2,6 à 14,75E%) et d'Ubisoft (-3% à 6,19E).
Mince consolation toutefois avec les valeurs financières qui rebondissent de +2% en moyenne à la veille du remboursement de 442 milliards d'euros prêtés aux banques par la BCE il y a un an, une injection massive de liquidités qui avait permis de soutenir le système financier en 2009.

Crédit Agricole reprend ainsi 3,46%, BNP Paribas 2,3% et Société Générale 1,5%.

L'automobile est également bien orientée, comme l'illustre les remontées de Michelin (+1,65%), Renault (+0,8% avec la rumeur d'une entrée de la Russie au capital) et Peugeot (+0,5%).

Sanofi-Aventis gagne +1,7% après avoir annoncé dans la nuit l'acquisition de TargeGen, une société américaine de biotechnologies.

Technip recule de -0,8% malgré la signature d'un contrat d'ingénierie, de fourniture d'équipements et de construction auprès de l'égyptien Burullus Gas pour un montant de plus de 300 millions de dollars.

Sur le SBF 120, Faurecia prend 2,5%, après l'acquisition de Plastal Espagne, un fournisseur de pièces plastiques d'extérieur pour l'industrie automobile.

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