Les places européennes ne bronchent pas, le léger recul des indices US à l'ouverture (-0,3% en moyenne) était prévu depuis hier soir, c'est à dire depuis l'annonce par la FED d'une hausse de 25Pts de base du 'discount rate' (taux de refinancement d'urgence des banques) qui a été relevé de 0,50 à 0,75%... ce qui aura en pratique très peu d'impact, sinon psychologique, puisque plus personne ne se procure de liquidités pas ce biais, les échanges interbancaires étant redevenus 'fluides'.
Le CAC40 est stable à 3.747Pts, l'Euro-Stoxx50 s'effrite de -0,05% mais Francfort et Londres affichent +0,3%.
La bourse de Paris gagne donc 4% cette semaine et efface pratiquement tout le terrain perdu depuis le 4 février dernier (et la cassure des 3.750Pts).
L'Euro demeure en revanche très faible et flirte avec les 1,35$, un nouveau plancher annuel ayant été inscrit à 1,347$ ce matin. La surprise provient du baril de pétrole qui déborde les 79$ (79,3$) malgré la bonne tenu du billet vert: la décorrélation est maintenant avérée et le pétrole réagit désormais de manière autonome aux éléments macroéconomiques.

Selon des statistiques publiées vendredi par le Département du Travail, l'indice des prix à la consommation (CPI) a augmenté de 0,2% le mois dernier par rapport à décembre, dans le sillage des prix de l'énergie en hausse de +2,8%.
Les économistes de Wall Street anticipaient en moyenne une hausse de 0,3% des prix au mois de janvier (l'inflation s'établit à 2,6% en rythme annuel, une progression conforme aux attentes).

En Angleterre, la consommation est au tapis: les ventes de détail ont chuté de -1,8% au mois de janvier... alors que les soldes battaient leur plein ! C'est du jamais vu...

A Paris, Lafarge lâche -2% après la publication de résultats 2009 jugés 'décevants' et l'annonce de perspectives inchangées, avec un dividende maintenu à deux euros par titre.

Carrefour cède -3,5% (lanterne rouge du CAC40) après la parution de résultats sans surprise, en ligne avec les dernières indications du groupe.

Mais la 'punition' du jour est infligée à Thales (-14,5% à 28,85E) dont les comptes de Thales ont basculé dans le rouge en 2009, la perte nette part du groupe s'établissant à 128 millions d'euros contre un bénéfice de 650 millions l'année précédente.

Natixis (-0,3%) a reçu une offre d'acquisition d'AXA Private Equity portant sur une partie de son pôle de private equity. Cette acquisition porte sur les activités d'iXEN Partners et de NI Partners ainsi que celles d'Initiative & Finance Gestion représentant la majeure partie des actifs pour compte propre en France. Le titre AXA se replie de -2,25% et se retrouve en queue de peloton au sein du SBF-120.




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