La Bourse de Paris parvient à renouer avec les 3.027Pts après un passage à vide (et même en territoire négatif) vers 15H.

Les places européennes reculaient de -0,25% une demi-heure avant l'ouverture de Wall Street, dans la crainte de voir Facebook chuter sensiblement et entraîner -comme vendredi- le Nasdaq dans son sillage.

Certains expliquaient la baisse des indices mercredi et jeudi par des ventes opérées pour participer à l'IPO de Facebook (prix relevé de 12%), il se pourrait que les arbitrages s'inversent en faveur de 'technos' dont le business model' apparaît plus convaincant.
Facebook dévisse de -12% à 33,70 dollars pour sa deuxième séance de cotation, sous son prix d'introduction. A Wall Street, les indices US affichent +1% en moyenne et le Nasdaq +1,3%.

Le CAC40 gagne 0,64%, tandis que le FTSE et le DAX s'adjugent 0,7% et +0,9% respectivement.

Certains se satisfont du G8 qui, s'il n'a pas débouché sur de grandes décisions, confirme que la question de la croissance revient dans les discussions entre responsables politiques.

Capital Spreads évoque pour sa part l'existence de sondages laissant penser qu'une coalition pro-austérité aurait de bonnes chances d'être formée en Grèce avant la tenue des élections législatives du mois prochain.

'Au-delà d'un possible rebond technique (3030-3090 points), l'indice reste dans une tendance baissière avec un objectif à 2940 points à court terme', estime Barclays Bourse.

Le gérant considère que l'on reste dans un marché de 'flux vendeur actions Europe', mais que 'la gravité de la situation pourrait renverser la donne à court terme (d'ici la rentrée ?)'.

'La gravité de la situation devrait pousser les politiques européens à faire évoluer leur position en matière de fédéralisme de la zone euro et en terme d'évolution du rôle de la BCE, voir une action concertée des banques centrales', expliquent-ils.

Sur le front des valeurs, Renault (+4,7%) figure parmi les plus fortes hausses du CAC40, à la faveur d'une recommandation favorable d'UBS qui l'a ajouté à sa liste de principales recommandations d'achat.

En hausse de 0,5% à 27,95 euros, EADS participe à la progression, aidé lui aussi par UBS qui est passé de 'neutre' à 'achat', soulignant notamment l'impact positif de la dépréciation de l'euro face au dollar.

En revanche, les valeurs bancaires restent délaissées, bien que globalement positives vers 17H, la santé du secteur en Espagne (Bankia a besoin de 10MdsE de recapitalisation) reste un gris souci pour les investisseurs.

Hors CAC40, Soitec perd 0,25% : le spécialiste du matériau SOI a prédit une montée en puissance des capacités industrielles de sa division solaire pour servir le carnet de commandes prévu au second semestre.

Air France-KLM recule de 1,3%, après que la compagnie ait démenti les informations du Figaro évoquant la mise en place d'un 'plan de départs volontaires' passant par la suppression de 5000 postes.

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