La mission des spécialistes de la gestion algorithmiques était de ramener le CAC40 au contact des 3.936Pts.
Qu'il n'y ait eu aucune statistique ni aucun motif sérieux pour justifier 50Pts de hausse en 48H importe peu, les indices ne sont plus arrimés à la l'actualité du jour depuis bien, longtemps.

Mais à chaque jour suffit sa peine: l'objectif du jour est que les indices n'aillent nulle part, quels que soient les 'chiffre du jour': ceux du produit intérieur brut (PIB) dévoilé par le département du Commerce à 14H30 n'ont même pas provoqué la moindre 'vaguelette'.

Le PIB révisé est ressorti en hausse de 2,6% contre +2,5% en estimation précédente alors que les économistes s'attendaient à une révision plus significative, vers 2,7% ou 2,8%.

Un petit mouvement d'humeur traduisant un soupçon de déception ne s'est même pas matérialisé, ni sur les actions, ni sur le Dollar qui demeure aussi ferme que ce matin à 1,3110E.
Les marchés ne devraient pas davantage réagir à 16h, avec les ventes de maisons anciennes pour novembre (les économistes anticipent une hausse à 4,73 millions). Wall Street est attendu sans surprise inchangé.

Côté valeurs, pas difficile de deviner le tiercé des plus fortes hausses puisqu'il s'agit toujours des mêmes programmes d'achat informatisés qui prévalent depuis le 1er janvier: LVMH garde la tête du CAC, avec un gain de 2,2% à 128,2 euros (nouveau record absolu).
Le groupe de luxe a annoncé hier soir avoir franchi en hausse le seuil des 20% du capital d'Hermès (+3% à 161,3 euros), ce qui montre que son appétit reste ' bien intact ' d'après les analystes.
Technip grimpe de +1,5% à égalité avec Renault (+1,5%) complètent le podium: comme par hasard,il s'agit de celui des 6 derniers mois !

Sanofi-Aventis progresse de 0,65% à 49,5 euros, alors que sa cible américaine Genzyme se montrerait disposée à discuter prix et autres problématiques, après plusieurs mois d'opposition contre l'offre publique d'achat du français, selon le Wall Street Journal.

A l'inverse, EDF abandonne 0,2%, alors que son comité d'entreprise aurait décidé de s'imposer un plan de rigueur drastique, selon Les Echos, précisant que cet organe a enregistré une perte proche de 90 millions d'euros cette année, après 33 millions d'euros de déficit l'an passé.
Alcatel-Lucent, un des moins bons performers de l'année, chute également par un curieux hasard de -3,3%... et les bancaires font preuve de lourdeur.

Hors CAC, Rubis perd 2,5% à 85,8 euros, après avoir procédé à une augmentation de capital de 127 millions d'euros.

Ingenico poursuit son parcours en dents de scie (-1,6% à 27,1 euros), après avoir souligné dans la soirée d'hier qu'aucune offre ferme n'avait été déposée sur son capital.

Enfin, après un début de séance en fanfare, Poweo ne progresse plus que de 3,2% à 5,2 euros, après avoir décidé d'adapter son modèle en se désengageant des activités de production afin d'assurer sa continuité d'exploitation.



Copyright (c) 2010 CercleFinance.com. Tous droits réservés.