La légère remontée du chômage hebdomadaire (+1.000 à 434.000 aux Etats Unis) ne provoque strictement aucune réaction décelable sur les indices de la zone Euro ni les 'futures' en préouverture à Wall Street (-0,25% en moyenne): les prises d'initiatives sont comme 'gelées' en bourse à 24H de la publication des chiffres du chômage US de décembre (et ce phénomène perdure depuis mardi midi).

Le CAC40 s'effrite de -0,1% et continue d'évoluer depuis 48H autour d'un cours pivot de 4.010Pts. L'indice phare qui avait repris 5% depuis le 18 décembre consolide au sein d'un étroit corridor délimité par 3.990 et 4.020Pts (et non 4.202... suite à une inversion de chiffres dans le précédent commentaire).
Le repli du marché parisien est ralenti par la progression des valeurs parapétrolières (Technip, Vallourec) et bancaires (BNP Paribas et Société Générale gagnent +1% en moyenne, Dexia s'envole de +3,4% et repasse les 5E... en revanche, l'assureur AXA rechute de -1%).

Les autres places européennes s'inscrivent également en léger repli, Francfort et Madrid reculant de 0,4% et l'indice Euro STOXX-50 de -0,33% à 3.000Pts 'tout rond'.

La monnaie unique semble condamnée à rester bloqué jusqu'à demain aux abords immédiats de 1,43 dollar contre l'euro. L'euro se replie sur 1,4320 face au Dollar après réalisé une échappée jusque vers 1,4448$... et le pétrole consolide en parallèle de -1% à 82,3$ après avoir inscrit un sommet annuel à 83,25$.

L'or noir corrige donc après dix séances de hausse et un rally qui l'a propulsé de 69$ (pour le WTI) le 14 décembre à plus de 83 dollars hier - et ce malgré des stocks américains en légère hausse. A 14H45, le baril WTI américain livrable en février prochain cédait symboliquement 0,75% à 82,55 dollars, quand le Brent de Mer du Nord de même échéance cédait 0,70% à 81,30 dollars.

Du coté des statistiques européennes, contre toute attente, le volume des ventes du commerce de détail a diminué de 1,2% dans l'Eurozone en novembre par rapport à octobre 2009, selon Eurostat.
De son côté la Banque centrale d'Angleterre a confirmé sans surprise sa décision de ne pas modifier ses taux directeurs, à l'issue de son conseil de politique monétaire.

Du côté des valeurs, bioMérieux avance de 1,4% à 82,1 euros après la signature d'un accord avec Philips visant à développer des solutions de diagnostic portables entièrement automatisées destinées au milieu hospitalier.

Bonduelle (+0,6% à 80,5 euros) est également bien orienté sur le SBF 120 après avoir entamé des discussions exclusives avec Butler Capital Partners en vue du rachat de France Champignon.

A l'inverse, Lagardère fléchit de 3,3 à 27,8E suite à la dégradation de recommandation des analystes de Goldman Sachs qui passent à alléger.
France Télécom et Carrefour (-1,5%) complètent le tiercé des plus fortes baisses du jour.

Areva (-2%) pourrait très bientôt se séparer de sa participation de plus de 25% au capital d'Eramet (-1,5% à 251E), croit savoir le Figaro, une opération qui s'inscrirait dans le cadre de sa stratégie d'actifs non stratégiques. Le quotidien précise que si seul le FSI est en négociation pour cette transaction avec le géant français du nucléaire, l'opération patine en raison notamment du prix. Au cours de 218 euros auquel l'action du groupe minier s'est stabilisée au cours du dernier semestre, la participation d'Areva serait valorisée à 1,5 milliard d'euros.

Carbone Lorraine a annoncé ce matin la signature d'un contrat d'un montant de 13 millions de dollars (9 millions d'euros) portant sur la fourniture de filtres sous pressions au consortium chargé de construire une usine de dessablement d'eau desservant la ville de Melbourne.

Capgemini (-0,25%) a également annoncé que sa filiale américaine a signé un contrat de cinq ans d'un montant de 88 millions de dollars avec l'Armée américaine.




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