Le CAC40 (+0,23%) ne finit pas au plus haut (la faute à un petit trou d'air de -0,15% durant le 'fixing') mais il poursuit un rallye haussier qui ne semble plus pouvoir connaître de fin.
Le CAC40 a inscrit un record annuel de clôture à 5.476 ainsi qu'un 'pic' annuel intraday inscrit vers 5.486Pts peu après la parution du 'NFP'.

Le CAC40 'total return' qui affiche un score final de 14.450 n'est plus qu'à 0,4% de son zénith du 27 septembre 2018, et à moins de 1% de son record absolu des 14.610 du 22 mai 2018.

Il s'agit de la 5ème séance de hausse sur une série de 6, le seul 'faux' consistant en un repli de -0,09% la veille. Le gain hebdo s'élève à +2,35%, le gain annuel flirte désormais avec +16% (+15,75%).

'La phase haussière de court terme reste active avec comme premiers objectifs 5.475 (c'est fait !) et 5.515 points.
Un niveau d'évolution stationnaire qui n'a pour le moment aucune incidence sur la tendance haussière de fond, analysent les équipes de Kiplink.

Pour l'Euro-Stoxx50 (+0,15% à 3.447), c'est un 'carton plein', un 5 sur 5 à la hausse sur la semaine écoulée pour un gain cumulé de +2,9% (et +15% annuel)... qui fait pâle figure en regard des +4,1% en hebdo du DAX30 (+0,2% ce vendredi à 12.010Pts).

La semaine devrait s'achever par une nouvelle cascade de records, non seulement en Europe mais également à Wall-Street puisque les indices US affichent tous des progressions: +0,1% pour le Dow Jones, +0,3% pour le S&P500, +0,5% pour le Nasdaq (record annuel à 7.930) et le Russel-2000 domine les débats avec +0,7% à 1.580.
L'un de 'faits marquants' de cette journée restera certainement cet appel de Donald Trump à la restauration d'un 'QE' (quantitative easing) en parallèle avec une baisse de -50Pts du taux directeur qu'il appelle de ses voeux depuis le début de la semaine.
Le but est certainement d'entretenir la bulle boursière jusqu'à sa possible réélection (si les marchés sont au plus haut)... mais en obéissant, la FED pourrait envoyer un mauvais signal: des mesures de soutien sont effectivement nécessaires compte tenu de signaux économiques plus faibles.

Les opérateurs sont définitivement rassurés par chiffres de l'emploi US (NFP) qui ont confirmé cet après-midi que les États-Unis ne sont pas sur le point de tomber en récession.

L'économie américaine a en effet créé +196.000 en emplois en mars, grâce notamment au secteur médical avec +49.000 jobs, la 'tech' +34.000, la restauration +27.000, la construction +16.000 (pour ne citer que les principaux).
Petite déception pour l'industrie qui perd -6.000 emplois.

Les (très mauvais) chiffres de février ont été légèrement révisés à la hausse de +20.000 à +33.000 (cela fait +65% en pourcentage, mais c'est modeste en terme d'embauches supplémentaires).
Le taux de chômage reste inchangé à 3,8%... comme prévu et la bonne surprise provient de la composante 'salaires' avec une hausse séquentielle très sage de +0,1% et une contraction de +3,4% à +3,2% en glissement sur 12 mois: plus d'emplois, moins de pression sur les salaires, c'est ce que Wall Street qualifie de 'chiffres Goldilocks'.

Peu de réaction sur le marché des changes avec un Euro inchangé autour de 1,1215/$.
Et puisque tout monte, le Brent reprend soudain son ascension pour inscrire un nouveau zénith annuel à 70$.

Dans l'actualité des valeurs, SES se distingue avec un bond de +5,8 dans le sillage du lancement réussi de quatre satellites O3b en orbite terrestre moyenne (MEO) par Arianespace, depuis le Centre spatial guyanais de Kourou.

ST-Micro poursuit son rallye avec +2,8% et +18% sur la semaine écoulée, Technip grimpe de +2,7% avec un baril de WTI au zénith à 62,8$ sur le NYMEX.

Eurazeo a annoncé hier soir un investissement minoritaire dans Q Mixers, une marque premium de boissons gazeuses à mélanger (mixers) basée à New York. Eurazeo Brands investit ainsi 40 millions de dollars, aux côtés des fondateurs Jordan Silbert et Ben Karlin et d'autres actionnaires historiques comme First Beverage Ventures.

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