La Bourse de Paris clôture à l'équilibre après un test sans grande détermination de la zone des 3.870Pts en début de séance.
Le manque d'intiatives se traduit également au niveau des volumes qui apparaissent comme les plus creux de la semaine (2,6MdsE échangés) mais les opérateurs retiendront surtout que le bilan hebdomadaire demeure très flatteur puisqu'il flirte avec +2,85%.

L'inscription d'une 4ème séance de hausse consécutive semblait facile à orchestrer mais les spécialistes des algorithmes en ont décidé autrement.

Les acheteurs (manifestement peu nombreux ou manquant de détermination) auraient pu garder la main dans le sillade de l'indice de confiance de l'Université du Michigan qui ressort en forte hausse à 74,2 (contre 71,6 précédemment), alors que les économistes tablaient sur une remontée moins franche, aux alentours de 72,5.

De surcroît, les chiffres du commerce extérieur américain s'avéraient bien meilleurs que prévus (déficit de 37,8 milliards de dollars contre -44 milliards anticipé)... mais rien n'y a fait et Wall Street semble 'en panne d'inspiration' pour la 6ème séance consécutive (avec une stagnation du Dow Jones qui commence à traîner en longueur).
Le 'S&P' et le Nasdaq progressent de +0,1% après 2 heures de cotations, un scénario récurrent depuis le début de la semaine, qui devient un peu trop répétitif pour croire à un 'rallye de fin d'année'.

Laprudence prévalait déjà ce matin en Asie, alors que la Chine venait d'annoncer un nouveau tour de vis (relèvement de 0,5% du taux de réserve obligatoire des institutions financières) pour éviter la surchauffe de son économie.

Par ailleurs, une hausse des taux d'intérêts serait toujours imminente selon des rumeurs persistantes. Des mesures qui pourraient gripper l'un des principaux moteurs de la croissance mondiale...

En Europe, la crise des dettes souveraines continue d'occuper la scène médiatique. Angela Merkel accueille d'ailleurs aujourd'hui Nicolas Sarkozy à Fribourg pour le treizième Conseil des ministres franco-allemand. L'heure serait cependant à l'aplanissement des différends....

Du côté des valeurs PPR a largement effacé ses pertes de la veille (+2,35% contre -1,65%), Michelin s'octroie la deuxième place du CAC (+1,5% à 54,5euros), après avoir annoncé une hausse des prix de ses pneus pour poids lourds, face au renchérissement du coût des matières premières.

Schneider Electric était également bien orienté (+1,6% à 116,6 euros), après avoir annoncé hier soir l'acquisition de Vizelia, fournisseur de logiciel pour le suivi en temps réel de la consommation énergétique des bâtiments, et D5X, spécialisé dans les solutions visant à optimiser l'utilisation des espaces commerciaux.
Par ailleurs, Schneider profitait d'une note favorable de Crédit Suisse qui a remonté son objectif de cours de 115 à 140 euros et réaffirmé son opinion 'surperformance', considérant le titre comme l'un de ses favoris dans le secteur pour 2011.

Alstom progressait de 1,25% à 35,4 euros, après avoir annoncé la signature d'accords stratégiques avec des entreprises énergétiques russes, et la signature d'un contrat de près de 400 millions d'euros au Maroc, portant sur la livraison de 14 rames de train à très grande vitesse à deux niveaux.
Côté replis, seul AXA (+5% la veille) perdait plus de 1%, Cap Gemini s'effritait de -0,85% et Vivendi de -0,75%.

Hors CAC, Areva est actuellement suspendu de cotation. Le fonds souverain du Koweït a déposé une offre pour participer à l'augmentation de capital du groupe nucléaire, à hauteur de 600 millions d'euros. La France souhaite participer à hauteur de 300 millions d'euros.

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