Bis repetita, Paris nous offre une séance qui constitue pratiquement la copie conforme de celle de mardi, avec une ouverture en forte baisse puis une aggravation des pertes en milieu de matinée -avec un test des 3.430Pts à la clé-... avant un net redressement des cours en fin d'après-midi dans le sillage de Wall Street et une clôture à l'équilibre (-0,05% à 3.501Pts, dans un faible volume de 3,3MdsE).

Le Nasdaq reprend d'ailleurs +1,1% après 2 heures de cotations: cela n'efface pas encore les -1,5% perdus la veille... mais tout espoir de résilience n'est pas perdu.

Le CAC40 a bénéficié vers 16H de signaux positifs en provenance du marché immobilier américain: les promesses de ventes de logements américains ont augmenté de 6% au mois d'avril (après +7 en mars), selon la National Association of Realtors (NAR), une croissance globalement plus forte que celle anticipée en moyenne par les spécialistes (+5).

Cette bonne nouvelle ne fait toutefois pas oublier les inquiétudes concernant la situation budgétaire de nombreux pays sur le Vieux Continent. L'Euro s'est d'ailleurs montré faible ce mercredi en effectuant plusieurs incursions sous les 1,22$ (contre 1,23$ mardi vers 17H30).

'Il est probable que l'incertitude va persister dans les mois à venir', prévient un gérant. 'Les perspectives de croissance et d'inflation restent extrêmement incertaines. Un scénario fortement inflationniste lié à l'explosion des déficits est possible, mais un scénario de déflation à la japonaise n'est pas non plus à exclure'.

A partir de demain, les investisseurs se pencheront sur les statistiques relatives à l'emploi de la semaine du 24 au 30 mai, puis sur l'enquête ADP de l'emploi dans le secteur privé, jeudi, puis les chiffres officiels du Département du Travail le lendemain.

Toujours minées par les déboires de BP, les valeurs liées au secteur pétrolier font une fois de plus figure de lanternes rouges sur le CAC 40: Technip plongeait de 3,3% à 50,06 euros, Vallourec de -2,1 et CGG Veritas de -3,6% (soit une perte équivalente à celle de BP sur 5 séances mais également depuis le 21 avril dernier... sans être impliqué -en aucune façon- dans l'exploitation de plate-formes pétrolières et sans être très exposé en terme de CA sur l'Amérique du nord (et bien moins que ses homologues du SBF-120).

Les valeurs financières s'inscrivaient elles-aussi dans le bas du classement alors que les inquiétudes sur les dettes publiques demeurent vives: Axa chutait de -1,4%, Dexia de -2,4%, Crédit Agricole de -1,2% et Société Générale de -1%.

Sous-performant la tendance, Bouygues abandonnait -1,75%, au lendemain de ses comptes au titre de son premier trimestre 2010, avec un résultat opérationnel en baisse de 2%.

L'Oréal grappilait +0,25%, suite à l'annonce de l'achat de l'américain C.B. Sullivan, qui réalisait un chiffre d'affaires de 38 millions d'euros en 2009. Renult a repris le terrain perdu la veille avec un gain de +1,6%.

Sur le SBF 120, Neopost progressait de 0,8% os après la publication d'un chiffre d'affaires de premier trimestre en ligne avec les attentes et avoir confirmer ses objectifs annuels 2010.

Air France-KLM grappille aussi 0,75% à 9,9 euros, alors qu'UBS a relevé sa recommandation sur les titres dans le cadre d'une note de recherche consacrée au secteur aérien européen.

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