Paris inscrit une 3ème séance de hausse consécutive mais ne grappille cette fois-ci qu'un symbolique gain de +0,2% à 3.631Pts dans des volumes redevenus fort modestes (2,85MdsE échangés).

Les places boursières ont cependant connu une petite poussée d'euphorie vers 16H alors que les promesses de ventes de logements neufs ont enregistré un rebond de +5,2% au mois de juillet... mais Wall Street s'est ensuite avéré incapable de verrouiller ses gains et les indices US ont reperdu de l'altitude (sauf le Nasdaq qui demeure en hausse de +0,5%).

Après l'annonce d'un maintien sans surprise de son taux directeur à 1% par la BCE, Jean-Claude Trichet a annoncé une révision en hausse des prévisions de croissance de la BCE pour la zone euro, à entre 1,4% et 1,8% pour l'année en cours, il exclut par ailleurs le scénarion du 'double-dip' qui avait déprimé les marchés durant une bonne partie du mois d'août.
A t'il réellement convaincu les marchés ? Les cambistes, en tous cas, ont poursuivi leurs achats d'Euro: la Monnaie Unique progresse de +0,2% à 1,2825 contre Dollar.

Le billet vert pouvait difficilement progresser alors que la productivité non agricole auxs USA a plongé de -1,8% au deuxième trimestre (son recul le plus spectaculaire depuis le troisième trimestre 2006) d'après la seconde estimation du département du Travail US (qui avait annoncé -0,9% initialement).
Par ailleurs, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont diminué de 6.000 pour atteindre 472.000 lors de la dernière semaine du mois d'août mais la 'bonne impression' initiale est annulée par une révision à la hausse de +5.000 la semaine précédente par le Département du Travail.

Cependant, les indices boursiers ne lâchent rien (l'Eurostoxx-600 affiche un score de... -0,00%) et il semble qu'ils continuaient aujourd'hui de profiter d'un arbitrage au détriment des placements obligataires, de nombreux commentateurs évoquant la formation d'une 'bulle' sur les emprunts d'Etat ces 3 dernières semaines (dans un contexte d'anticipations économiques plus que moroses).

Les T-Bonds 2020 affichent ce soir 2,62% contre 2,58% mercredi soir et 2,45% lundi tandis que le pétrole reprend sa glissade sous les 73,5$ le baril (-0,9% à 73,25).

Alors que l'activité tourne un peu au ralenti au sein du CAC40, Pernod Ricard signait la plus forte baisse (-2,4% à 61,25 euros) après une publication annuelle qui n'amène pas de bonne surprise particulière et reste même un peu décevante au niveau du résultat net', selon les analystes d'Aurel BGC.

A l'inverse, Capgemini gagnait 1% après l'acquisition de 55% du capital du leader brésilien des services informatiques CPM Braxis et une note favorable de la part de Morgan Stanley. EADS gardait la tête du classement avec un gain de +2,8%, Crédit Agricole et Vinci engrangeaient +1,3% respectivement.
Inversement, Schneider, Lagardère et Danone reculaient de -1,1% à -1,2% et AXA lâchait -1%.





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