La lourdeur persiste en Europe après la publication des chiffres de l'emploi aux Etats Unis à 14H30: comme s'il se produisait un phénomène de vases communicants, les flux acheteurs se concentrent sur Wall Street où l'on observe un double record absolu pour le Nasdaq (+0,5% à 14.608) et le 'S&P' (+0,3% à 4.334) inscrit un 7ème record historique consécutif, un réel exploit qui ne s'observe que quelques rares fois par siècle.

La Bourse de Paris s'inscrit en repli de près de -0,2% vers 6.550/6.555points et affiche -1,2% sur la semaine.

L'Euro-Stoxx50 préserve l'équilibre à 4.080 ce qui paraît logique mais il reste 1 heure et une clôture positive n'est pas assurée.

Selon le 'NFP' publié à 14H30, l'économie américaine a généré 850.000 emplois non agricoles en juin, selon le Département du Travail, des créations supérieures à la moyenne des attentes (700 à 750.000), mais le taux de chômage est remonté de 0,1 point à 5,9%, alors que le consensus attendait une baisse (assez logiquement).

Le taux de participation à la force de travail est resté à peu près inchangé à 61,6%, un niveau inférieur de 1,7 point à son niveau de février 2020, le mois précédant l'émergence de la crise sanitaire aux Etats-Unis.
Paradoxalement, le chiffre le plus 'fort' semble ignoré : le salaire horaire moyen progresse de +3.6% en rythme annuel.

Depuis quelques mois, les créations d'emplois aux Etats-Unis avancent à un rythme moyen de 500.000 créations de postes par mois, un niveau très supérieur aux standards historiques, mais jugé encore insuffisant par les analystes.

La perspective d'un éventuel resserrement monétaire au cours des mois qui viennent ne fait ne fait plus l'actualité et le rendement des 'Treasuries' américains à 10 ans se fige autour de 1,44%.
Le baril de pétrole se redresse vers 75,75$ à Londres alors que l'on attend toujours une décision de l'OPEP, au sein duquel un consensus peine à se dégager.
Enfin, les commandes à l'industrie américaine se sont accrues de 1,7% en mai après -0,1% en avril, selon le Département du Commerce, une hausse un peu plus forte que prévu.

De leur côté, les livraisons de l'industrie ont augmenté de 0,7% en mai après une croissance de 0,2% le mois précédent. Avec l'augmentation de 0,9% des stocks, le ratio stocks sur livraisons s'est maintenu à 1,49.

Du côté des valeurs françaises, ST-Micro fait la course en tête avec +2,3%, devant Airbus avec +1,9%.

EssilorLuxottica confirme avoir finalisé l'acquisition d'une participation de 76,72% dans GrandVision auprès de HAL Optical Investments, filiale à 100% de HAL Holding, conformément au contrat de cession de bloc conclu avec HAL le 30 juillet 2019.

Alstom a annoncé vendredi la signature d'un contrat en Allemagne censé ouvrir la voie à la conduite automatique des trains sur le réseau particulièrement dense de Stuttgart. Estimé à près de 130 ME, le contrat prévoit la modernisation de 118 trains régionaux, qui seront dotés de technologies de signalisation digitale.

Enfin, Eurazeo annonce la réalisation avec ses partenaires de leur investissement de 414 millions d'euros (dont 235 millions pour la quote-part Eurazeo) au capital d'Aroma-Zone, aux côtés de la famille Vausselin, fondatrice de la société.



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