Le repli du CAC40 semble se stabiliser autour de -1% depuis la fin de la 1ère heure de cotations: il navigue entre 3.590 et 3.610Pts (il valait 3.603 vers 15H15) et semble résister à l'attraction du 'gap' des 3.570Pts.

Les places européennes restent orientées à la baisse (-0,75% en moyenne et -1,4% à Madrid) sur fond de regain de méfiance à l'égard des dettes souveraines de la zone Euro.

Mais les USA sont-ils mieux lotis en terme de croissance relative et le PIB US va-t'il accélérer à la hausse ou au contraire subir une décrue comparable à celle de la zone Euro ?
Les analystes soulignent la prudence du dernier communiqué publié hier soir par la Réserve fédérale américaine, notamment due à la récente crise des dettes souveraines européennes. Ben Bernanke évoque des 'poches de faiblesses', une consommation atone, une stagnation de l'offre de crédit, un secteur immobilier déprimé. Il n'est pas étonnant qu'il ait renouvellé la promesses de taux très bas, très longtemps.

Après plusieurs semaines de dégradation, le marché du travail se stabilise aux Etats Unis: les inscriptions hebdomadaires au chômage ont baissé de 19.000 à 457.000 lors de la semaine du 19 juin, selon des chiffres du Département du Travail.
Les inscriptions de la semaine du 12 juin ont été révisées en hausse à 476.000 par rapport à une estimation initiale de 472.000 et la moyenne mobile sur quatre semaines s'établit à 462.750, soit une baisse symbolique de -1.500.
Cela n'effecte guère le marché des changes avec un Euro légèrement mieux orienté que ce matin et se traite dans la zone des 1,2300$.

Depuis 48H, les inquiétudes (taxation des transaction financières) et les doutes (sur le niveau d'activité) affectent les valeurs bancaires qui s'affichent comme les plus fortes baisses de l'indice CAC 40 : BNP Paribas et Dexia (-2,45%), Société Générale (-2,38% )et Crédit agricole (-2,3%).

En dehors des valeurs financières, les valeurs liées à l'énergie sont également mal orientées depuis ce matin, à l'instar de GDF Suez (-1,1% à 25,3 euros), qui souffre en plus d'un abaissement de recommandation de Morgan Stanley.

Quant à Lafarge, le titre perd 2,25% à 48,95 euros, alors qu'AlphaValue estime qu'une pression accrue sur les prix pourrait intervenir au cours de l'année.

Du côté des hausses, Club Méditerranée s'adjuge 2% à presque 13 euros sur le SBF 120, soutenu par une recommandation favorable des analystes de HSBC.

Nexity poursuit son ascension de la veille (+1,5% à 23,7 euros), due à l'annonce du prochain rachat et de l'annulation de jusqu'à 4,5% de son capital.
Côté hausses, seul France Télécom surnage avec +0,5% mais l'enfoncement du palier des 15E n'est pas invalidé alors que le titre cote 14,95E.


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