Paris termine en repli de -0,5% dans un volume d'à peine 3MdsE. Des 'ajustements' de positions (nous sommes à 48H de la séance des '4 sorcières') se sont déclenchés après que l'indice phare ait de nouveau testé la zone de résistance des 3.780Pts.
L'Euro-Stoxx fléchit de -0,45%, l'Eurotop-100 de -0,36%: les relais à la hausse semblent manquer(après une série de 10 séances de progression sur 11 (depuis le 31 août dernier) d'autant que le recul de l'indice Empire State de la FED de New York (-3Pts) confirme le tassement de l'activité manufacturière sur la côte Est.
Par ailleurs, la croissance de la production industrielle globale ralentit nettement au mois d'août à +0,2% contre +0,6% au mois de juillet.

Le principal évènement du jour se situe sur le front des changes: les autorités japonaises -sous l'impulsion du gouverneur de la banque centrale, Mr Shirakawa- sont intervenues mercredi pour la première fois en 6 ans sur le marché des changes pour faire reculer un Yen, lequel venait de franchir le cap des 83 face au Dollar.
L'indice Nikkei a bondi de +2,35% à 9.516 tandis que le Yen retombait sous les 85,5$ et les 111 contre Euro.
Et le grand vainqueur du jour, c'est justement l'euro qui refranchit de façon convaincante la barre des 1,30$: les cambiste qui prennent leurs bénéfices sur la devise japonaise privilégient la Monnaie Unique.

A Wall Street, on semble se diriger vers une seconde séance très indécise: le scénario semble identique à celui de la veille avec des gains de +0,2 à +0,3% sur le 'Dow' et le 'S&P' mais les opérateurs ont clairement fait le pari que les marchés US continueraient de plafonner sous les résistances testées début août.

A Paris, le recul du CAC40 fut freiné par l'envolée de +4% de Peugeot (soutenu par une recommandation positive de Morgan Stanley qui croit au potentiel de la marque en Chine) et Renault qui s'adjugeait +1,8%.

Alstom (+2,25%) a continué de bénéficier de rachats à bon compte et PPR, en 4ème position ne gagnait que +0,9%, Sanofi en 5ème seulement +0,45%.

Côté repli, on notait surtout Total (-1,6%, lanterne rouge du CAC40) puis Vivendi (-1,5%), GDF-Suez et Largardère (-1,4%) puis et Crédit Agricole (-1,37%): aucune thématique sectorielle n'émergeait à la baisse.



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