La Bourse de Paris devrait entamer la dernière séance de l'année dans le vert vendredi matin et se dirige, comme tous les grands marchés d'actions, vers une progression à deux chiffres sur l'exercice, sur fond d'espoirs quant à de futures baisses de taux.

Vers 8h15, le contrat à terme - livraison janvier - sur l'indice CAC 40 avance de 8,5 points à 7554,5 points, annonçant une modeste hausse à l'ouverture.

Le CAC ne devrait pas réussir à terminer l'année au-dessus de la barre symbolique des 7600 points, mais il affiche à ce stade un gain annuel de plus de 16%, une performance qui reste légèrement inférieure à celles de l'indice Euro STOXX 50 ou du DAX allemand (+19%).

Sur l'ensemble de 2023, les meilleures performances de l'indice reviennent à Stellantis (+59%), Saint-Gobain (+45%) et Publicis (+41%), alors qu'Alstom (-47%) et Teleperformance (-40%) figurent dans le peloton de queue.

Le fait que le CAC s'apprêter à finir 2023 à des niveaux proches de ses plus hauts de l'année pourrait toutefois donner le ton pour l'année 2024, estiment les analystes.

Dans une note publiée hier soir, Dan Ives, l'analyste vedette de Wedbush Securities, dit s'attendre à une nouvelle hausse de l'ordre de 25% des grands valeurs technologiques américaines l'an prochain, ce qui constituerait un indéniable moteur pour les marchés d'actions mondiaux.

En attendant, les échanges devraient être peu nourris aujourd'hui et les rares intervenants présents en cette avant-veille de Saint Sylvestre n'auront strictement aucun élément directeur à se mettre sous la dent.

Malgré ce contexte de faibles volumes d'échanges en cette période de fêtes de fin d'année, Wall Street poursuit sa trajectoire ascendante, comme c'est traditionnellement le cas entre Noël et le Nouvel An.

A New York, les investisseurs se sont réjouis hier de données publiées dans la journée par le Département américain du Travail montrant que les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté aux Etats-Unis.

Cette nouvelle accrédite le scénario d'un ralentissement du marché de l'emploi, d'un atterrissage en douceur de la croissance et donc d'un assouplissement de la politique monétaire de la Fed.

Cette clôture en hausse a permis l'inscription de nouveaux records absolus pour le Dow Jones comme pour le Nasdaq 100.

Dans ce marché anémique de fin d'année, les cours du pétrole devraient continuer à être le principal moteur de la tendance.

Au lendemain d'une chute de 3%, qui efface tous ses gains depuis le 18 décembre, le baril de brut léger américain (WTI) se stabilise dans la zone de 72 dollars.

Petit facteur de soutien, l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) a annoncé hier que stocks de pétrole brut aux Etats-Unis avaient reculé de 6,9 millions de barils la semaine dernière.

Les cours des métaux cèdent du terrain vendredi après leur 'rally' de fin d'année, qui a notamment porté le cours de l'once d'or à de nouveaux plus hauts absolus.

Sur le marché des changes, le dollar retrouve quelques couleurs mais son sursaut reste modeste et la cassure de multiples supports cette semaine n'est pas invalidée.

L'euro est actuellement stable, vers 1,1070, mais se maintient au-dessus de l'ex-résistance des 1,1030.

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