Après un bref sursaut hier, la Bourse de Paris se laisse de nouveau dériver en territoire négatif vendredi, alors que la Grèce est toujours piégée dans une impasse politique.

Vers 10h30, l'indice CAC 40 recule de 0,6% à 3110,6 points.

A Athènes, le leader du Parti socialiste, Evangelos Venizelos, doit rencontrer dans la journée les membres de Nouvelle Démocratie afin de former un gouvernement de coalition, mais les investisseurs ne semblent pas se faire trop d'illusions sur l'issue des débats.

'Si une large coalition pouvait être trouvée en vue de collaborer avec le reste de l'Europe, cela pourrait créer un début de stabilité et écarter les craintes de contagion. Mais ce n'est qu'un espoir', note un trader britannique.

Les valeurs financières sont toutes en net repli alors que Crédit Agricole a annoncé un bénéfice net en chute de 75% au premier trimestre, notamment en raison de la situation en Grèce, avec un coût du risque multiplié par 2,2 sur un an.

Pour ne rien arranger, JPMorgan a annoncé hier avoir perdu près de deux milliards de dollars sur son portefeuille de dérivés de crédit.

Il s'agit indéniablement d'une séance à risque, puisque la Commission européenne doit dévoiler dans la journée des prévisions économiques qui ne devraient pas faire des merveilles.

Du côté des valeurs, Vallourec décroche de près de 20%, à 34,5 euros, après avoir prévenu que la croissance de son chiffre d'affaires se situerait autour de 5% en 2012, contre une prévision de 10% précédemment.

AXA lâche 3% à 9,6 euros après la publication d'indicateurs d'activité en légère hausse pour 1er trimestre.

EDF perd 2,6% à moins de 16 euros après avoir dévoilé hier un chiffre d'affaires de 20,8 milliards d'euros, en hausse de 6,5% en données organiques. A titre de comparaison, le consensus attendait un chiffre d'affaires de 20,9 milliards d'euros.

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