Le marché parisien pourrait continuer d'envoyer des signaux baissiers mardi, dans le sillage des mesures contestées prises par Donald Trump sur l'immigration aux Etats-Unis.

Vers 8h15, le contrat futur sur l'indice CAC 40 - livraison février - évolue autour de l'équilibre, annonçant un début de séance sur un score peu changé.

Avec la cassure des 4800 points hier, les analystes techniques s'attendent toutefois à une poursuite de la glissade de l'indice en direction du 'gap' des 4640 points du 6 décembre dernier.

'On voit bien que des signes d'aversion au risque apparaissent à Wall Street, où 80% des actions ont fini dans le rouge hier et où les investisseurs ont privilégié les valeurs défensives', note un trader.

New York a néanmoins réussi à limiter la casse au cours de la dernière demi-heure d'échanges. Alors que leur repli a longtemps dépassé 1%, les indices affichaient au final des écarts s'étageant de 0,6% à 0,8%.

'On est quand même en droit de se demander s'il existe de véritables catalyseurs à la hausse désormais où s'il vaut mieux se tenir à l'écart du marché en attendant que la situation politique se décante', estime le trader.

Un certain nombre de 'market movers' sont cependant susceptibles de faire bouger les indices dans les jours qui viennent.

Avant le rapport très attendu sur l'emploi américain de vendredi, la Réserve fédérale rendra demain une décision de politique monétaire qui sera particulièrement scrutée par les investisseurs.

Sa réunion stratégique démarre d'ailleurs aujourd'hui.

Ce soir, c'est Apple qui dévoilera ses résultats trimestriels, un rendez-vous là encore très suivi par les marchés.

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