A l'image des autres places européennes, la Bourse de Paris a vu ses gains s'amenuiser lundi matin, la confiance affichée en début de séance étant moins évidente à l'heure du déjeuner.

A 12h30, l'indice CAC 40 grignote encore 0,4% à 3577,3 points. A Wall Street, l'orientation des contrats 'futures' sur indices laisse pour l'instant présager une ouverture mitigée.

Après la chute de 3,4% du CAC vendredi, les investisseurs restent visiblement très préoccupés par la question de la dette des pays d'Europe du Sud.

'Plusieurs obstacles restent à franchir avant que la confiance soit restaurée', estiment les économistes de BofA Merrill Lynch. 'Il s'agit (1) de la grève du secteur public en Grèce le 10 février, (2) du sommet de l'Union européenne le 11 février et (3) du vote de l'Ecofin sur le programme de stabilité grec les 15 et 16 février', préviennent-ils.

D'ici là, les investisseurs peuvent s'attendre à une semaine très volatile, au gré des différentes publications de résultats d'entreprises et d'indicateurs économiques.

Les valeurs financières, contre lesquelles les vendeurs s'étaient déchaînés la semaine dernière, ont inversé la vapeur après avoir démarré la journée sur une note de vigueur: Crédit Agricole perd désormais 1,5%, Société Générale cède 1,2% et BNP Paribas s'inscrit en recul de 1,1%.

Dexia continue de figurer aux avant-postes et s'adjuge 2,9% à 4,1 euros alors que la Commission Européenne a approuvé vendredi le plan de restructuration de l'établissement financier.

Côté baisses, Altran décroche de 8,4% à moins de 3,9 euros après la publication d'un chiffre d'affaires 2009 inférieur aux attentes.

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