Plombée par les financières, la Bourse de Paris entame la semaine sur un biais négatif. Rien d'inquiétant toutefois.

Vers 10h40, le CAC 40 reste empêtré sous la ligne de flottaison et se déleste de 0,2% environ à 5.507 points.

'La configuration graphique demeure solide, renforcée jour après jour par un alignement parfait des différentes moyennes mobiles', estiment cependant les équipes de Kiplink Finance, selon lesquelles l'indice vedette 'maintient durablement son cap haussier' et pour qui il est devenu difficile d'identifier de futurs éléments perturbateurs susceptibles de déclencher un réel inversement de tendance.

Sur le front des indicateurs, les commandes à l'industrie allemande ont augmenté de 1% en données séquentielles en septembre, après une précédente hausse de 4,1% et alors que les économistes pariaient sur un retrait de 1,1%.

Dans l'eurozone, l'indice PMI composite a reculé de 0,7 point en séquentiel à 56 le mois dernier en estimation finale. Il était cependant ressorti à 55,9 en estimation flash et signale une poursuite de l'expansion de l'activité globale dans la région. L'indice a par ailleurs dépassé le seuil des 50 qui distingue ralentissement et expansion de l'activité pour le 51ème mois de rang.

'Il place la région sur la voie d'une nouvelle croissance trimestrielle du PIB de l'ordre de 0,6 à 0,7% pour les 3 derniers mois de l'année 2017', a indiqué Chris Williamson, chief business economist à IHS Markit.

Sur le marché des changes, l'euro s'allège d'un peu moins de 0,1% face au dollar à 1,1598, alors que le baril de Brent s'adjuge 0,5% à 62,4 dollars.

Enfin, concernant les valeurs, les financières sont à la peine, avec Société Générale (-3,4%) qui accuse la plus forte baisse du CAC 40. Crédit Agricole (-0,9%) et BNP Paribas (-1,6%) ne sont guère mieux loties.


Copyright (c) 2017 CercleFinance.com. Tous droits réservés.