La Bourse de Paris a signé une nouvelle séance de hausse mardi à l'issue d'une journée en dents de scie durant laquelle les traders ont préféré ignorer les mauvaises nouvelles.

A la clôture, l'indice CAC 40 reprenait environ 0,2% à 3774,4 points, échouant cependant sous le seuil des 3775 points.

Les stratèges de Barclays Bourse indiquaient ce matin qu'un passage au-dessus des 3775 points permettrait de valider un retournement de tendance avec une cible pouvant aller jusqu'à 3900 points sur le CAC.

Ce matin, l'annonce d'une chute spectaculaire de l'indice de confiance allemand compilé par ZEW (à -4,3 en septembre au lieu d'un score de +10) n'avait guère inquiété les investisseurs.

Le chiffre des ventes de détail aux Etats-Unis - publié en début d'après-midi - a lui aussi été accueilli dans l'indifférence quasi-générale.

Certes, les ventes ont progressé de 0,4% au mois d'août (au lieu de +0,3% anticipé), mais le chiffre de juillet (+0,4%) a été symétriquement révisé à la baisse (+0,3%).

Autrement dit, il ne s'est produit ni accélération ni dégradation de la consommation cet été.

Au moment de la fermeture des places européennes, le Dow Jones avançait de 0,3% et le Nasdaq Composite de 0,4%.

Parmi les valeurs parisiennes, AXA chutait de 0,7% à 13,2 euros après la décision de National Australian Bank (NAB) de mettre fin à l'opération envisagée par laquelle NAB devait acquérir 100% d'AXA Asia Pacific Holdings (AXA APH), dont il devait ensuite céder à AXA la totalité des activités asiatiques.

Suez Environnement (+3% à 13,7 euros) signait la plus forte progression du CAC, porté par une recommandation de Morgan Stanley, qui a relevé son opinion de 'pondérer en ligne' à 'surpondérer' en se fixant désormais un objectif de 15,5 euros.

Lafarge a repris 0,7% à 41,5 euros alors que son PDG, Bruno Lafont, a affirmé dans la Tribune que la dette de Lafarge est 'sous contrôle'. Pour y faire face, le dirigeant a rejeté l'idée d'une nouvelle augmentation de capital, mais a évoqué des cessions d'actifs.

Hors CAC, Safran dévissait de 1,4% à moins de 20 euros, sanctionné pour une dégradation par Crédit Suisse de 'neutre' à 'sous-performance' avec un objectif de cours ramené de 17,5 à 15 euros.

Club Med lâchait de son côté 4% à 13,9 euros, malgré la publication d'un chiffre d'affaires trimestriel de 329 millions d'euros, en progression de 4,5% en données publiées, et un démarrage des ventes hiver 2011 jugé 'très encourageant'.

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