L'indice parisien s'affiche en petite hausse, les investisseurs jouant la prudence dans un contexte de forte volatilité.

A la mi-séance, le CAC 40 grimpe de 0,4% à 3050,9 points, tandis que le FTSE gravite autour de l'équilibre et le DAX avance de 0,8%.

Pour Aurel BGC, 'il est clair que les fondamentaux des entreprises et même les indicateurs économiques seront mis de côté par les investisseurs dans les prochaines semaines'. Le bureau d'études souligne que les mouvements de marchés seront essentiellement dominés par les événements politiques en Europe.

La Grèce restera au centre des préoccupations. La question centrale porte sur la capacité du pays à former une coalition stable, capable de prendre une décision rapide du maintien ou non du pays dans la zone euro. Mais le suspens grec pourrait durer tout l'été.

Si les résultats des élections grecques du 17 juin s'annoncent extrêmement incertains, Crédit Suisse s'attend, comme scénario le plus probable, à la formation d'une coalition gouvernementale qui réussira à renégocier certains aspects du plan de sauvetage.

L'autre élément portera sur la communication de la zone euro sur le 'pacte de croissance'.

'Nous avons le sentiment que les politiques vont devoir (enfin) prendre des décisions adaptées pour rétablir la confiance en Europe. Le timing est encore incertain, mais la situation qui se dégrade devrait faire bouger les choses d'ici la rentrée prochaine', estime de son côté Barclays Bourse.

En attendant, 'la dégradation des indices d'activités en Europe devrait pousser la BCE à intervenir en baissant ses taux en juin', précisent les gérants. 'D'ici là, les indices actions restent sur une tendance technique baissière', ajoutent-t-ils.

Cet après-midi, les investisseurs accueilleront seulement la confiance des consommateurs du Michigan pour le mois de mai à 15h55, attendue stable.

Sur le front des valeurs, Air France-KLM s'adjuge 1,5% à 3,4 euros, au lendemain d'un nouveau point d'étape de Transform 2015, le projet industriel et stratégique de la compagnie aérienne, au comité central d'entreprise et aux cadres.

Derichebourg décroche de 2,7% à deux euros, sanctionné pour la publication de résultats en fort recul sur son premier semestre 2011-2012 sous l'effet du ralentissement économique.

Enfin, EuropaCorp s'envole de plus de 35% à 1,7 euro, avec l'annonce d'un chiffre d'affaires annuel et de perspectives salués par les analystes.

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