"Nous sommes bien partis", déclare-t-il au quotidien Neue Zürcher Zeitung. "C'est un grand défi car nous devons à la fois réduire les coûts et investir".

Zurich a publié en août un bénéfice net en hausse de 21% au titre du deuxième trimestre, avec un renforcement de ses capitaux qui lui donne les moyens d'augmenter son dividende ou d'envisager des acquisitions.

Greco, qui avait piloté le redressement de l'assureur italien Generali, est arrivé l'an dernier chez Zurich pour réduire les coûts élevés de l'assureur helvétique et simplifier sa structure et ses opérations pour doper sa rentabilité.

Prié de dire si l'objectif d'un dividende représentant 75% du bénéfice net est trop élevé, Greco répond que l'assureur est satisfait de sa note AA et n'ambitionne pas d'aller jusqu'à la note maximale AAA, ce qui veut dire que prendre de nouvelles mesures de renforcement des fonds propres n'est pas prioritaire.

Greco explique que Zurich n'a pas besoin de capital additionnel pour soutenir la croissance organique des segments IARD ou assurance-vie dans la mesure où ils produisent déjà un cash flow important.

En revanche, poursuit-il, l'assureur doit investir dans de nouvelles technologies pour répondre aux besoins changeants de la clientèle.

"Pour de petits achats, nous avons suffisamment de capital", dit-il au quotidien, ajoutant que Zurich pourrait s'adresser aux actionnaires pour lever des fonds s'il décidait de procéder à une grosse acquisition.

(John Miller, Wilfrid Exbrayat pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Assicurazioni Generali, Zurich Insurance Group